La métropole de Bordeaux veut faire de la place pour ses morts. « Dans un contexte marqué par l’évolution des pratiques funéraires, la saturation des espaces disponibles et l’impératif de transition écologique, les modalités de gestion des parcs cimetières doivent être actualisées », peut-on lire dans le dernier rapport du conseil de métropole du 4 avril dernier. En ce sens, le temps des concessions funéraires va être réduit de 20 ans, passant de 30 à 10 ans.
La métropole bordelaise accueille plus de 10.000 nouveaux habitants chaque année. Le nombre de décès sur le territoire pourrait atteindre environ 7300 par an d’ici à 2040, selon les prévisions, alors que le chiffre était de 6200 en 2023 et 6800 en 2024. Les élus cherchent par ailleurs à trouver plus de 10 hectares à aménager d’ici à 2050. En attendant, cette réduction des concessions devrait permettre d’augmenter les rotations des emplacements dans les cimetières. « Les nouvelles orientations introduites dans le règlement visent à anticiper les besoins funéraires tout en assurant un service public de qualité », indique la métropole.
Un nouveau type de concession, l’enfeu, est également ajouté au nouveau règlement, toujours dans l’objectif de gagner de la place. Il s’agit d’une niche funéraire insérée dans un mur pour abriter un tombeau.
La Métropole souhaite également préserver la qualité paysagère des lieux. « Les fleurs naturelles coupées ou en pot seront autorisées sur les sépultures, et les coupelles sous les pots sont interdites pour limiter la prolifération du moustique tigre. Ces adaptations réglementaires doivent permettre une gestion optimale des espaces funéraires dans un contexte de foncier contraint et une meilleure lisibilité du règlement pour les usagers et agents des cimetières métropolitains .»
Ces nouvelles mesures ainsi que la réduction des concessions funéraires entreront en vigueur au 1er mai 2025.
« On peut imaginer que ce soit un lieu pour se promener ou pique-niquer » : à Bordeaux, une réflexion pour transformer les cimetières en parcs urbains
Il n’est pas sans importance de signaler qu’il existe trois cimetières juifs dans cette ville (notre illustration : cimetière de la Marne) – ils sont toutefois « site historique », et risquent moins d’être dérangés. Par contre, les nouvelles tombes juives sont évidemment en danger.
Votre information concernant les cimetières à Bordeaux est excusez-moi de vous le dire complètement erronée pour ce qui concerne les cimetières confessionnels de la ville. Il y’a en effet 3 cimetières dont 2 classés et inutilisés depuis la création du 3 e qui est en service et qui vient d’être réhabilité en ce sens par le désherbage a permis de mettre à jour de très vieilles tombes. En ce qui concerne les sépultures elles sont conformes à la Halakha à perpétuité le cimetière comme les 2 autres est propriété privée du Consistoire de Bordeaux ! Les décisions de la Métropole ne nous concernent absolument pas. Je vous prie d’apporter rectification de votre information.
Cet article du figaro ne concerne que les cimetières publics appartenant aux collectivités publiques.
Les cimetières de la communauté (au nombre de 3) ne sont absolument pas concernés par ces mesures.
Seuls le Consistoire de la Gironde et le rabbinat de Bordeaux gèrent ces 3 cimetières qui ne seront jamais des lieux de picnic.
Les défunts y sont toujours inhumés de façon perpétuelle.
Enfin la photo d’illustration est celle du cimetière du cours de l’Yser.
Moadim lessimha
Moise Taïeb
Rabbin de Bordeaux