Ainsi donc la guerre continue : à présent, Biniamin Nethaniahou est poursuivi par la justice dans le pays pour avoir reçu des cadeaux de notables.
C’est interdit.
Il semblerait bien, à ce qu’en dit Weinroth, son avocat, que le grief essentiel retenu contre le Premier ministre est d’avoir accepté de recevoir des cigares d’interlocuteurs connaissant sa faiblesse à cet égard. Il faut reconnaitre que Nethaniahou, connaissant la virulence avec laquelle l’establishment tente de tout faire pour le faire tomber, si ce n’est dans les urnes, puisque le peuple (mais qui est-ce ?) a dit son mot, au moins grâce au système pénal local, et il aurait donc du savoir éviter d’en recevoir. S’il désirait fumer des bons cigares, il aurait pu se permettre d’en acheter lui-même…
Toutefois, il faut encore prouver que la loi interdit à des membres du pouvoir de recevoir de tels cadeaux. Ce n’est pas du tout prouvé !
Mais la présente séquence des attaques interminables contre Nethaniahou tombe juste au moment du décès de Ya’akov Nééman. On s’en souvient peut-être : ce juriste avait été nommé ministre de la Justice en 1996, quand Netaniahou était Premier Ministre. Son projet consistait à remettre à sa place la cour suprême. Surprise : quelques courts temps après sa nomination, il a été destitué du fait de déclarations fausses dont on l’accusait. Et re-surprise : un an plus tard, il s’est avéré que ces soupçons n’étaient pas justifiés…
Serait-ce que l’establishment (media, tribunaux, police et autres) sait travailler main dans la main quand il s’agit des idéaux communs à ses membres, comme par exemple provoquer la chute du Premier ministre émanant de la droite ? La question est posée. La réponse est de plus en plus claire, et c’est là l’immense erreur que commettent ces gens actuellement, faisant que le public est de plus en plus monté contre cette conduite.
