La fin des drapeaux de l’OLP dans les manifestations de gauche ? Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a demandé au chef du Conseil de sécurité nationale de convoquer le cabinet politique de sécurité pour discuter de la question.
JDN
La fin de l’agitation des drapeaux de l’OLP dans les manifestations de gauche ? Ce soir (jeudi), la chaîne 14 a rapporté que le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, avait demandé au nouveau chef de l’Assemblée nationale, Tza’hi Hanegbi, de convoquer le cabinet politico-sécuritaire pour discuter de la question. Au cours des deux dernières semaines, lors des grandes manifestations à Tel-Aviv du bloc de centre-gauche contre la réforme juridique de Yariv Levin, de nombreux drapeaux de l’OLP ont été hissés.
Selon le rapport, la demande de Ben Gvir fait suite au rejet légal qu’il a reçu après avoir ordonné et exigé des policiers dont il est responsable, de faire respecter l’interdiction de faire flotter des drapeaux de l’OLP sur les territoires de l’État d’Israël. « Itamar s’est rendu compte qu’il devait agir différemment », ont déclaré des sources au courant des détails.
Celui qui a informé Ben Gvir qu’il n’y a pas d’empêchement légal à agiter des drapeaux palestiniens à l’intérieur des territoires de l’État d’Israël, est le conseiller juridique du gouvernement Miara. Selon l’avocat Gali Baharv-Miara, dans la lettre qu’elle a envoyée à Ben Gvir la semaine dernière, « notez qu’il s’agit d’une question impliquant des considérations politiques extrêmement sensibles. » Miara a déclaré qu’elle ne se ferait pas d’opinion sur la question avant d’avoir entendu la position du responsables de la sécurité.
« Avant d’envisager la possibilité de changer la politique d’application, la position des responsables de l’échelon politique concerné doit d’abord être acceptée après avoir entendu les responsables de l’établissement de sécurité », a ajouté et écrit Miara. Suite à cela, Ben Gvir s’est tourné vers le chef de l’Assemblée nationale hier et a demandé de convoquer le cabinet dès que possible.
C’est juste un peu dommage : ces drapeaux permettaient tout de même au public de comprendre quels sont les associés réels à la Gauche dans le pays…