Une promenade assez facile en Basse Galilée, dans un beau coin isolé. Voici ce que nous vous proposons avec la présente balade ! |
Kfar Kisch est l’une des petites agglomérations que l’on peut trouver sur la nationale 65 menant de ‘Afoula à Méron. Kfar Kisch se trouve à une vingtaine de kilomètres au Nord-Est d’Afoula, à 5 km du tsometh Gazith (entre la 65 et la 7276).
Ce genre de villages de campagne a le vrai avantage de ne pas être situé sur la grande route, et se trouve dans un environnement calme exceptionnel.
Du reste, le chevil Israël (sentier pédestre allant du nord au sud d’Israël) ne s’est pas trompé en choisissant de passer à proximité ! Quittant la voiture, nous le prendrons au dernier tournant avant Kfar Kisch (à 4 km sur la 7276).
Kfar Kisch ? Ce drôle de nom provient d’un soldat juif qui servit dans l’armée anglaise, alors qu’il était lui-même né aux Indes d’un père achkenaze travaillant dans la poste des Indes, avant d’en devenir directeur général. Ce soldat, Frédérik Kisch, finira par devenir, entre les deux guerres, un haut responsable sioniste, et ce village porte à présent son nom. Nous avons déjà rencontré un fils à lui revenu à la Tora…
Une fois engagés sur le chevil Israël, nous longeons le na’hal Tavor et continuons notre avancée. Nous passons, au bout de moins d’un km, le ruisseau en question (en été, c’est facile…), puis arrivons à un second endroit, où un autre ruisseau passe en-dessous du chemin. Cette sortie d’eau (qui nous semble simplement provenir des eaux du na’hal Kisch) est nommée « Mayan Katchkeval« . Que signifie ce nom ? En Yiddisch local, c’est ainsi qu’est désigné le fromage – ainsi que dans plusieurs langues européennes (Caciocavallo) – est-ce du fait de la proximité d’un grand troupeau de vaches ? Il eut fallu savoir, du reste, si ce troupeau demeure sur place même après notre passage, mais nous l’ignorons.
En continuant, nous avons à présent le chevil Israël sur notre droite, mais nous allons donner la préférence au chemin forestier qui grimpe sur la colline, en parallèle à Kfar Kisch, tout en étant séparé du village par le na’hal Kisch. Sur notre chemin, nous allons voir une nouvelle plantation de vignes, puis des arbres fruitiers divers (prunes et amandiers). Arrivés au sommet de cette colline, nous suivrons le chemin qui descend pour nous faire traverser le na’hal Kisch, qui nous invitera à arriver à Kfar Kisch avec une vraie route goudronnée. Nous allons traverser le village pour rejoindre, de l’autre côté, la voiture.
Le village, peu religieux, est tranquille et beau.
La promenade nous aura pris 2 h 30. •