Au terme d’un débat houleux : la loi du limogeage approuvée en première lecture

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Le projet de loi qui empêcherait Netanyahou d’être envoyé en prison a été approuvé par la commission spéciale sur les amendements en la première lecture.

Hidabrouth – Naama Green – Illustration : Knesset, shutterstock

Au terme d’une discussion houleuse, ce matin (lundi) la Commission spéciale de révision de la « loi fondamentale : le gouvernement » a approuvé le projet de loi modifiant le droit du Premier ministre.

La proposition a été approuvée à l’issue d’un débat houleux, et elle sera votée à la Knesset aujourd’hui.

Selon le projet de loi, l’incapacité du Premier ministre à exercer ses fonctions ne peut survenir qu’en raison de l’incapacité physique ou mentale du Premier ministre. En outre, le pouvoir de déclarer la destitution du Premier ministre dans l’exercice de ses fonctions et la fin de la destitution se fonde uniquement sur une notification à la Knesset par le Premier ministre, ou sur une notification du gouvernement reçue à la majorité des trois quarts des ses membres.

Toujours selon le projet de loi, à la demande de la majorité des membres du gouvernement, le secrétaire du gouvernement annoncera une rencontre à ce sujet. La réunion sera présidée par le Vice-Premier Ministre. Si le Premier ministre informe le président de la Knesset qu’il s’oppose à l’annonce du gouvernement, le président de la Knesset organisera une réunion spéciale et la résolution du Premier ministre n’entrera en vigueur que si elle est approuvée par une majorité de 90 membres de la Knesset.

En outre, le projet de loi vise à préciser qu’aucun tribunal, y compris la Cour suprême dans sa session en tant que haute cour de justice, ne discutera pas d’une demande visant à déclarer la destitution du Premier ministre ou à confirmer qu’une décision ou une ordonnance d’un tel tribunal être sans autorité et nul

Le président de la commission et les initiateurs du projet de loi, le député Ofir Katz, ont déclaré hier lors de la discussion sur la loi sur le confinement, en vue de la soumission des réponses à la Haute Cour, qu' »il n’existe rien de tel dans aucun pays, qu’un conseiller juridique emmène un Premier ministre en confinement pour des raisons autres que de santé. Je ne me souviens pas qu’il y ait eu une note lors des élections pour un parti dirigé par Gali Bahar-Miara. Elle se prend pour le shérif du pays et décide de tout ici. Nous ne lui permettrons pas. »

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