Le gouvernement espagnol, qui soutient les Palestiniens et critique Israël, a donné son accord aux organisations pro-palestiniennes pour organiser une marche le 7 octobre, en commémoration de la guerre « Déluge d’Al-Aqsa ».
Hidabrout – Shlomi Diaz
Un nouveau sommet dans les activités anti-israéliennes en Espagne. Le gouvernement espagnol a permis à des organisations pro-palestiniennes, au nom de la « liberté d’expression », de tenir des événements dans le pays pour marquer la lutte palestinienne contre Israël. C’est ce qu’a rapporté aujourd’hui (jeudi) YNET.
Dans ce contexte, le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a prononcé ce soir un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, lors de la conférence des dirigeants mondiaux, et a attaqué Israël. Sánchez a déclaré : « Israël prévoit une offensive terrestre au Liban en réponse à l’attaque à Gaza. Il faut prendre cela très au sérieux, et l’ONU doit agir pour arrêter l’attaque et mettre fin au conflit israélo-palestinien. Il faut obliger Israël à se retirer des territoires occupés, comme l’a ordonné la Cour internationale de justice de La Haye. »
Ainsi, le gouvernement espagnol a permis des marches pour marquer le 7 octobre, organisées par des groupes pro-palestiniens espagnols, auxquelles participeront des Palestiniens résidant en Espagne, ainsi que la population locale. Les marches se dérouleront dans les grandes villes.
Il y a quelques mois, l’Espagne a officiellement reconnu l’Autorité palestinienne comme un État indépendant, et il y a environ deux semaines, l’ambassadeur de Palestine a présenté ses lettres de créance au roi d’Espagne, Felipe. Cette semaine, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a également visité l’Espagne et a tenu des réunions avec le Premier ministre espagnol, Sánchez.
Le 7 octobre, les marches se dérouleront sous le slogan « Soutien et hommage à la guerre Déluge d’Al-Aqsa », nom donné par le Hamas à l’attaque contre Israël. Les partisans des Palestiniens ont également appelé les institutions espagnoles à organiser une journée de grève et de soutien aux Palestiniens, ainsi qu’une condamnation de « l’agression israélienne ».
Les partis d’opposition du pays ont annoncé ce soir qu’ils envisageaient de saisir la Cour suprême à Madrid, pour demander l’interdiction des marches, arguant qu’il s’agissait d’un acte de soutien au terrorisme.
