Après les menaces et les vantardises de Naïm Qassem, la réponse ferme d’Israël est arrivée

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Une source diplomatique a déclaré qu’Israël restera dans cinq points stratégiques au Liban, « contrôlant les localités du sud », et que le cessez-le-feu continuera d’être appliqué strictement. Le président libanais a exprimé ses inquiétudes quant à l’inachèvement du retrait et a indiqué que l’armée libanaise est désormais prête à s’installer dans les villages évacués.

Ma’ariv

Le président libanais, Joseph Aoun, a exprimé ses craintes quant à l’achèvement du retrait israélien prévu pour demain, soulignant que l’armée libanaise est prête à s’installer dans les villages qui seront évacués. « Nous répondrons avec une unité nationale », a déclaré Aoun ce lundi lors d’une rencontre avec des journalistes.

Ses inquiétudes se sont confirmées quelques heures plus tard, lorsqu’une source diplomatique a annoncé qu’« Israël restera au Liban dans cinq points stratégiques qui contrôlent les localités du sud du Liban ainsi que nos localités à la frontière. Par ailleurs, Israël continuera d’appliquer strictement le cessez-le-feu au Liban, comme cela a été clairement démontré jusqu’à présent, y compris aujourd’hui ». Pour rappel, hier, le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Qassem, avait exigé qu’Israël se retire de ces cinq points situés sur le territoire libanais.

Lors d’une rencontre avec des représentants de l’Association des journalistes, le président Aoun a insisté sur le fait qu’« une balle mal tirée tue un homme, mais un mot mal choisi tue une nation entière ». Il a appelé les journalistes à faire preuve de responsabilité et à éviter d’attiser les tensions confessionnelles ou de nuire aux relations avec les pays amis.

Concernant le processus de reconstruction, Aoun a souligné que « la reconstruction du pays est conditionnée par des réformes et qu’aucune aide extérieure ne sera possible sans réforme ». Il a précisé que le processus de reconstruction concernera toutes les régions endommagées et s’est dit prêt à accepter toute aide visant à réparer les destructions causées par la guerre.

À propos du retrait israélien prévu, Aoun a déclaré : « On ne peut pas faire confiance à l’ennemi israélien, et nous craignons que le retrait complet ne soit pas achevé demain ». Il a souligné que la réponse libanaise sera unie et a ajouté que « l’option de la guerre n’est pas bénéfique, et nous agirons par des voies diplomatiques, car le Liban ne peut pas supporter un nouveau conflit ».

Concernant le Hezbollah, Aoun a affirmé que « l’essentiel est d’obtenir le retrait israélien, et la question de l’armement du Hezbollah sera abordée dans le cadre de solutions convenues entre Libanais ». Il a exprimé sa conviction qu’il n’y avait aucune crainte d’une guerre civile confessionnelle au Liban ni d’une division au sein de l’armée, en rappelant que les soldats tombés lors de l’attaque israélienne étaient issus de toutes les confessions et de toutes les régions du pays.

Sur la question des réfugiés syriens, Aoun a indiqué qu’après l’obtention de la confiance du gouvernement, un comité sera mis en place pour discuter de cette question avec les autorités syriennes. Il a également précisé qu’un contact est déjà établi via la Sécurité générale pour traiter le dossier des détenus syriens au Liban.

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