Par Jean-Marc Alcalay – publié par Marc Brzustowski
Photo : Andy Kerbrat a été surpris, à Paris, jeudi 17 octobre, alors qu’il achetait de la drogue de synthèse, le Chemtex ou 3- MMC, avec l’argent des contribuables français, dindons de la farce LFI, dans le métro, dans le XVIIIe arrondissement, à la station Lamarck-Caulaincourt.
La face cachée de l’idôlatrie antisémite, ciment de la France Insoumise
Par Jean-Marc Alcalay
Nominations et complicités au Centre
Après l’élection présidentielle française de 2022, les législatives anticipées de 2024 ont vu arriver sur les bancs de l’Assemblée nationale 71 députés de la France Insoumise, qui regroupés avec les écologistes (38) les socialistes (66) et les communistes (17) ont formé le Nouveau Front populaire, soit, 193 députés au total, le groupe le plus important au sein de l’hémicycle. Pour faire barrage au Rassemblement National, certains de leurs candidats avaient même bénéficié d’un front pseudo-républicain initié par Gabriel Attal et quelques élus de droite, devenus de fait les complices de plusieurs élections de candidats LFI à la députation.
Depuis les massacres du 7 octobre en Israël, leurs manifestations d’insoumissions à l’ordre républicain et à la démocratie n’ont pas fléchi. LFI n’a pas cessé de soutenir, autant à l’Assemblée que dans les rues de France, les positions terroristes du Hamas, du Hezbollah, des Houthis avec par-dessus l’Iran, commanditaire de tous ces proxys, et enfin, de tous ceux qui veulent détruire Israël et tuer des Juifs. LFI se défend évidemment de tout antisémitisme, et leurs alliés à l’assemblée, même s’ils ne disent rien, n’en restent pas moins de fidèles soutiens. Il faut tout de même les nommer avec comme modèle, mais qui n’est pas député, Jean-Luc Mélenchon, leur leader gueulard et père de cette horde, façon Totem et tabou de Freud et dont j’attends avec impatience que ses fils s’en débarrassent. En tête de gondole, il y a ensuite les fils les plus visibles quant à leur antisémitisme dont certains sont déjà ou ont été hors la loi symbolique, celle qui règle de la meilleure façon possible la vie de la cité :
La haine du Juif en bande narco-trafiquante organisée, ou le Nouvel Opium du Peuple
- Louis Boyard, ancien dealer, Raphaël Arnaud, toujours fiché S, Andy Kerbrat pris la main dans le sac, alors qu’il achetait sa drogue à un mineur, puis accusé depuis d’utiliser ses frais de mandat pour acheter sa consommation. Rien n’y fait, ils sont tous soutenus par leurs amis de LFI et les écolo-féministes, telle Sandrine Rousseau.
- Notons encore David Guiraud qui accusait les Israéliens d’avoir eux- mêmes mis des bébés dans des fours,
- Ersilia Soudais passionaria antisémite aux propos quasi délirants, marqués d’une voix nasillarde dont il ne faudrait retenir que les deux premières syllabes de ce qualificatif, pour savoir de quel bois elle se chauffe…
- Rima Hassan, personnalité-pivot du lien avec le vrai génocidaire et tueur en Syrie, Bachar Al-Assad,
- Relevons encore les noms de Thomas Portes qui devait plutôt la prendre, Aymeric Caron qui n’en rate pas une pour accuser Israël de génocide,
- Marie Mesmeur qui défend les pogromistes antijuifs d’Amsterdam, retournant ainsi l’accusation contre les Israéliens devenus de fait « racistes » et « génocidaires »…
- Citons encore Daniel Obono, Sophia Chikirou qui a rendu hommage à Ismaël Haniyeh, le chef du Hamas éliminé le 31 juillet.
- Encore Éric Coquerel qui dit haut et fort que le fiché S Elias d’Imzalème qui appelle à l’intifada est un homme respectable…
- J’en passe et des meilleurs. Il y a encore Manuel Bompard qui défend coûte que coûte son parti de tout antisémitisme. On croit rêver !
L’arrière-ban socialo-communiste façon Marx et Proudhon
Et les autres, socialistes et communistes qui sans approuver les propos antisémites de LFI ne les condamnent pas pour autant. Il y a les tristes François Hollande, Olivier Faure et autres socialistes mais là, rien de nouveau sous ce soleil voilé.
Jean Sévillia1 rapporte qu’en 1972-1973, alors que Soljenitsyne dénonce le goulag et ses 12 millions de prisonniers, Mitterrand, bien que compatissant envers l’écrivain, préfère préserver l’Union de la gauche avec les communistes toujours admirateurs de l’URSS…
Le viol consenti des « Féministes » de gauche, s’il est musulman
Alors, liés aux antisémites de LFI, les socialistes d’aujourd’hui peuvent bien fermer les yeux sur cette nouvelle Union sacrée, mais sacrément obscène. Quant aux communistes, il y a l’ancien député Damien Roussel dont il faut rappeler que, jadis élu, il avait voulu faire passer une loi accusant Israël d’apartheid.
Ah !, j’oubliais, dans les rangs de LFI, le quasi analphabète Sébastien Delogu qui avait brandi un drapeau palestinien en pleine Assemblée. Voilà donc pour quelques-uns des députés de gauche et d’extrême gauche de l’Assemblée nationale française pour qui l’antisémitisme affiché ou toléré ne gêne pas… Mais on peut désespérer car ils sont plus nombreux encore ! Quant aux féministes du Nouveau Front populaire, donc LFI comprise, elles condamnent allègrement avec hargne et avant leur jugement les « abuseurs » de femmes, surtout s’ils sont blancs, mais en aucun cas les musulmans et les migrants violeurs et tueurs, et encore moins les terroristes du Hamas, quand ils ont violé, femmes et hommes juifs avant de les massacrer…
Un ennemi : les Juifs !
De fait chaque observateur éclairé de cette haine mise au grand jour constate que les discours de LFI n’ont qu’un ennemi désigné, les Juifs, qu’ils vivent en Israël ou en diaspora. Ce parti, dans la droite ligne de l’extrême gauche, s’habille en plus d’une haine contre les porteurs d’uniformes, ceux de l’armée, à grands coups de slogans pacifistes naïfs, car, pensent-ils, un pacifiste est nécessairement un humaniste. Ils détestent la police dont ils souhaitent le désarmement, même face aux kalachnikovs des terroristes qui, eux, n’hésitent pas à tirer sur les infidèles, chrétiens, apostats mais Juifs de préférence.
Le Grand Soir par la Destruction d’Israël ?
Ces militants LFI et leurs complices peuvent bien se rappeler les slogans de leurs pères soixante-huitards : CRS SS !, sans même penser que la police n’a rien à voir avec le nazisme. Mais tant pis, à force de matraquer la population avec cette rhétorique, ils estiment qu’elle finira bien par porter ses fruits. Comme ils pensent que traiter sans cesse Israël de génocidaire et de colonisateur finira par rentrer dans la tête de chacun…
Leurs rêves du Grand Soir tant espéré se peuplent d’images de décapitations robespierristes de tous les capitalistes, des impérialistes, des colonialistes, des Américains, des sionistes, autrement dit, de tous les blancs dont les Juifs et Israël seraient le condensé.
Alors oui, au nom de tous les oripeaux politiques et idéologiques dont sont porteurs les militants LFI, leurs représentants et leurs complices, seuls les arabo-musulmans et les Palestiniens ont leurs soutiens. Sans aucune gêne, la France insoumise a brandi un antisémitisme à ciel ouvert, tellement obsessionnel que c’en est presque délirant à force de répétions et d’insistances, mais qui au fond, n’est qu’une père-version, c’est-à-dire que cet antisémitisme tend vers le père, mais celui qu’on appelle le père réel, le père totalitaire qu’ils admirent tant, celui de la horde. Une pulsion antijuive donc, qui permet de nous interroger sur l’inconscient de LFI et à qui et à quoi, cette France crasse est-elle insoumise ?
Insoumise mais à qui et à quoi ?
Insoumise en tout cas aux Lois, celle de la police, celle de la justice, celle de l’armée, celles de l’État, qui règlent tant bien que mal le fonctionnement d’une démocratie (avec un bémol pour la justice parfois trop partisane) dont d’ailleurs la France insoumise a plein la bouche. Elle en bave même, pensant naïvement faire avaler cette pilule mensongère au peuple, à grands coups d’indignations antinazies antifascistes, antiracistes, le tout enrobé de ses éternels propos antijuifs. Les Juifs, sa cible préférée !, pourtant peuple porteur et passeur de la première religion monothéiste qui par les Dix Commandements a voulu donner une Loi aux hommes pour limiter leur jouissance mortifère au profit d’un désir limité mais humain, garantissant ainsi une possibilité de mieux tenir ensemble par une Loi appelée alors Loi symbolique. La France insoumise est hostile, insoumise donc à tout ce qui pourrait garantir et préserver cette Loi symbolique au profit d’une jouissance hors la Loi, appelée la Loi réelle, celle du père de la horde dont LFI se réclame. Elle s’oppose donc à la police, à la justice, à l’armée et toujours aux Juifs, porteurs de ce que l’on appelle encore la Loi du père. Police, justice, armée sont ce que Lacan appelait d’ailleurs les Noms-du-père, tout ce qui de près ou de loin représente la fonction paternelle.
La haine du père symbolique
Nous y voilà, la face cachée de cette France insoumise, relève avant tout de son insoumission à la Loi du père dit symbolique, celle qui selon Lacan permet un certain tenir-ensemble, dont les Juifs sont encore les passeurs gênants. C’est donc la haine du père qui les anime, y compris leurs sbires féministes adeptes wokistes du déni de la fonction paternelle dont elles voudraient bien avoir le phallus. Il faut donc tuer le père et par extension tous les hommes. Au passage, on dit aussi que la religion juive est la religion du Livre et l’on comprend alors pourquoi le député LFI inculte Sébastien Delogu, encore lui, déteste à ce point les Juifs comme passeurs de la religion du Livre.
Une idéologie de substitution pour illettrés comme Delogu ?
Les livres, il faut d’ailleurs les modifier, en changer les titres, les réécrire sous la dictature imbécile de l’écriture inclusive… LFI et les wokistes une fois au pouvoir ne seraient pas loin de les brûler. Ces insoumis se vivent alors comme les héritiers malheureux des pères réels du monde, ces pères de la horde dont ils ont admiré l’autoritarisme, le sectarisme, la gouvernance totalitaire, voire génocidaire comme le Vietcong, enfin, toutes les dictatures de gauche, voire terroristes dont aujourd’hui, les Palestiniens, le Hamas, le Hezbollah, l’Iran…, tout en se faisant paradoxalement les défenseurs de l’antinazisme et de l’antifascisme. Mais qu’importe, ils ne sont pas à une contradiction près. En 1968, ils ont encore essayé de tuer le père. Mais cela n’a pas suffi. Pour se laver définitivement de cette contradiction honteuse il faut que LFI la projette sur l’autre en lui retournant la faute. Ainsi, les Juifs qui hier étaient les victimes des nazis deviennent-ils les génocidaires d’aujourd’hui. Les Juifs sont les nouveaux nazis et les Palestiniens sous tutelle Hamas-Fatah, porteurs de la justice vengeresse, sont les nouveaux Juifs… Quel soulagement pour LFI qui pense que la boucle est enfin bouclée !
Déraciner la Loi qui a fait plier la Horde depuis Noah
Les Palestiniens armés par l’Iran sont ainsi chargés de faire le Djihad2, encouragés et soutenus par les gauchistes du monde entier (mais parfois les groupes palestiniens extrémistes n’en n’ont pas besoin pour afficher et passer à l’acte que leur dicte leur haine antisémite) et les pays arabo-musulmans qui n’ont jamais supporté que sur le podium du monothéisme, ils ne soient que médaille de bronze. Ils supplantent les Chrétiens, médaille d‘argent et voudraient supprimer les Juifs, pour avoir l’or, ce que leur Coran leur dit à grands coups de sourates assassines envers les Chrétiens et les Juifs. Seulement voilà en premier, ils y a les Juifs et leur Livre et depuis 1948, leur pays, ISRAËL !
Alors, oui, l’inconscient de la France Insoumise et celui de leurs complices, socialistes, écologistes, communistes, féministes, wokistes, Front anticapitaliste…, renvoie bien à la haine de la Loi du père symbolique incarnée par les Juifs dont LFI et les autres, voudraient bien se passer en tant que les Juifs en sont les porteurs et les passeurs gênants… C’est aussi pourquoi la rhétorique de la France Insoumise s’habille de mécanismes pervers. Nul doute qu’après la dissolution du Nouveau Front populaire et de la France insoumise, l’antisémitisme dont elle a fait ses choux gras électoralistes continuera de lui coller à la peau.
1 Jean Sévillia, Le terrorisme intellectuel, Éditions Perrin, Tempus, 2004, pp. 101-102.