Un grand débat se déroule actuellement en Terre sainte autour de la légitimité de certaines agglomérations juives en Judée et Samarie : après coup surviennent des Palestiniens et « prouvent » que les terrains sur lesquels des maisons ont été construits appartenaient en fait à des arabes. Le cas qui fait actuellement parler de lui est celui d’Amona, que le gouvernement tente de légaliser en faisant passer une loi dite de « hesdérim », d’aménagement et d’accords a posteriori, ce à quoi le conseiller juridique du gouvernement s’oppose, ainsi que la cour suprême, devant laquelle la question a été portée (comme la plupart des grandes questions intéressant la vie locale, allez savoir pourquoi).
Une intéressante riposte se fait jour : elle consiste à dire que si la cour suprême donne raison aux arabes et à leurs demandes, elle va devoir en faire de même dans de nombreux cas où les arabes se sont installés sur des terrains ayant appartenus aux Juifs, sans autre forme de procès.
C’est la plainte lancée par exemple par l’association Atéreth Kohanim de la Vieille Ville de Jérusalem : elle a intenté un procès à 72 familles arabes qui se sont installées dans le quartier de Silvan, alors qu’il s’agit d’un quartier de Juifs originaires du Yémen qui y ont habité avant 48. Cette association a ajouté à présent encore 7 plaintes.
Une association nommée Hekdech Benvenisti avait entrepris, en 1899, la construction de ce quartier. Atéreth Kohanim a obtenu du tribunal la succession de cette première association, qu’elle représente donc en justice à présent. Elle est déjà parvenu à faire partir un certain nombre d’arabes, dont une famille qui s’était installée dans la synagogue centrale du quartier…
Des Juifs ont déjà repris quelques immeubles, et y résident, non sans que leur présence n’entraine des disputes au quotidien…
Du reste, le maire de Jérusalem, Barkat, a pour sa part également déclaré que la décision de la cour suprême allait provoquer la multiplication des plaintes contre des arabes qui se sont installés sur des terrains juifs, et qu’au lieu de calmer le jeu, cette prise de position n’allait que provoquer de nouveaux incidents.
Il faudrait déjà que les usurpateurs de la terre d’Israël prouvent qu’ils sont « palestiniens ». Or, il n’y a rien d’autre ici qu’une tentative de remplacer le peuple d’Israël en prétendant être le légataire de sa terre à sa place. D’autre part, beaucoup ont oublié que l’appellation de Palestinien est toujours revenue aux Juifs, du moins depuis que les Romains ont tenté d’effacer le nom par trop hébraïque de la terre des Juifs (Judée). Mais ce fut pour eux peine perdue puisque les Juifs se sont vus eux aussi appeler de ce nom.
Avant l’indépendance d’Israël, il y avait une banque de Palestine, juive bien entendu, la future Bank Leumi, des équipes sportives, etc., et il y avait aussi un drapeau palestinien, juif aussi, bien sûr, que l’on peut voir dans les anciennes éditions du Larousse.
Cette tentative arabe de se substituer aux Juifs reprend sur le principe l’ancienne tentative chrétienne qui se sont longtemps auto nommés : le véritable Israël (Verus Israël).
Il est regrettable toutefois que les instances israéliennes accordent de l’importance à des titres de propriétés souvent faux, mais, même lorsqu’ils ne le sont pas, remontent à d’anciens pouvoirs qui profitaient de leur main-mise sur la terre d’Israël, pendant que les Juifs étaient pourchassés et exterminés dans les contrées de l’exil. Cette attitude est d’autant plus flagrante que lorsque des Juifs revendiquent à juste titre leurs possessions, occupés par des ennemis belliqueux, ils tombent sur un mur, comme, par exemple, le quartier des Yéménites, face à la porte des Immondices et en amont de l’antique cité de David.
Et il est aussi regrettable qu’en ce qui concerne le Mont du Temple, certains éléments du pouvoir, et non des moindres, au lieu d’invoquer les problèmes halakhiques de pureté qui empêchent de s’introduire sur les lieux du Beth Hamikdach, laissent entendre qu’ils seraient satisfaits de voir le lieu le plus saint de la terre journellement profané par un culte étranger, comme si une sorte de statu-quoi serait plus saint que la parole de D.
D’aucuns vont même jusqu’à s’accuser (ou accuser leurs congénères), des conséquences de l’irritabilité fanatique des musulmans, venant presque s’excuser auprès d’eux que des Juifs le revendiquent ouvertement ainsi que son accès ; là où on se serait attendu à ce que ces mêmes autorités exigent, de par leur douleur incommensurable, que l’endroit soit fermé à quiconque, et préservé jusqu’à l’avènement du troisième Temple.