Al-Sissi déclare la guerre à Trump

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Tensions diplomatiques : l’Égypte s’oppose fermement au plan de Trump pour Gaza

Un climat de tension inédit s’est installé entre les États-Unis et l’Égypte, marqué par le refus clair du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de discuter du plan controversé de Donald Trump visant à expulser les Palestiniens de Gaza. Selon des sources de sécurité égyptiennes, al-Sissi a conditionné toute visite à la Maison Blanche à l’exclusion de ce sujet de l’ordre du jour.

Lors d’un appel téléphonique entre Trump et al-Sissi le 1er février, le président américain a invité son homologue à Washington. Cependant, aucune date n’a été fixée, et la présidence égyptienne n’a pas commenté officiellement l’affaire. Cette posture fait suite à des déclarations d’Israël et des États-Unis concernant le déplacement des Palestiniens, suscitant l’indignation du Caire.

L’Égypte a transmis un message clair à Washington : aucun territoire égyptien ne sera alloué pour reloger les habitants de Gaza. Le Caire a répété son refus lors de plusieurs échanges récents avec des responsables américains, insistant sur le fait que les Palestiniens ne seront ni expulsés ni déplacés. En réaction à la pression américaine, l’Égypte a présenté deux plans pour la reconstruction de Gaza, prévoyant des travaux de déblaiement et la construction de nouveaux logements, sans transfert de population.

Des sources diplomatiques égyptiennes ont averti que l’accord de paix avec Israël pourrait être remis en question si les États-Unis mettaient à exécution leur menace de réduire l’aide financière à l’Égypte. Cette menace, rapportée par des médias qataris, intervient alors que Trump a publiquement déclaré envisager de couper l’aide à l’Égypte et à la Jordanie si ces pays refusaient d’accueillir des réfugiés palestiniens.

En réponse, l’Égypte a présenté un plan de reconstruction de Gaza sur trois à cinq ans, impliquant des partenaires régionaux, l’Union européenne et l’ONU. Ce programme prévoit deux phases : le déblaiement des décombres et la construction de complexes résidentiels entre Rafah et le nord de Gaza.

En parallèle, une réunion de haut niveau a eu lieu entre des représentants du Qatar, de l’Arabie saoudite, de l’Égypte, des Émirats arabes unis et de la Jordanie, préparant un sommet arabe au Caire consacré à la crise de Gaza. Ce sommet devrait marquer une nouvelle étape dans la coordination des efforts arabes face aux initiatives américaines controversées.

Jforum.fr

1 Commentaire

  1. Toujours les mêmes solutions arabes qui n’ont pas marché! Il faut croire que finalement cette situation
    les arrange bien! La pseudo cause palestinienne pour canaliser contre Israël le ressentiment de leurs peuples insatisfaits vu leur médiocrité et leur corruption.

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