Après que Mansour Abbas, dans une interview, n’a pas accusé Israël d’avoir commis des crimes de guerre à Gaza, le mouvement s’est empressé de clarifier qu’Israël est responsable des crimes de guerre à Gaza. Abbas lui-même s’est également empressé de publier une déclaration dans laquelle il comparait les atrocités commises par le Hamas en Israël à la guerre d’Israël à Gaza.
JDN
Le député Mansor Abbas, président de Ra’am (notre illustration : son logo), a été interviewé hier soir par Eichler à Kan ‘hadachoth 2. On lui a demandé s’il pensait qu’Israël commettait des crimes de guerre à Gaza : « Israël est trainé pour cette question devant la Cour internationale de Justice, je n’ai pas de réponse », a répondu le président du parti Ra’am.
Selon lui : « Les pays arabes veulent une solution par la réconciliation entre les nations. Quant au Hamas, il n’y a pas de place pour ceux qui ne considèrent pas la réconciliation comme un élément de la solution. Ceux qui ont commis des crimes devraient en payer le prix, le Hamas a commis des crimes. »
Un peu plus tard, une déclaration a été publiée au nom du parti Ra’am, clarifiant la position du mouvement après qu’Abbas n’ait pas été ferme sur le fait qu’Israël commet des crimes de guerre : « Dès le premier jour, nous avons appelé à la fin immédiate de la guerre, et pour parvenir à une solution pacifique qui conduirait à la création d’un État palestinien indépendant aux côtés de l’État d’Israël, et nous avons averti que les guerres ne peuvent pas apporter de solution », ont-ils déclaré dans le mouvement.
Ils ont également déclaré au sein du parti dont les membres siègent à la Knesset de l’État d’Israël : « Tuer des innocents n’importe où dans le monde et quelle que soit leur religion est considéré comme un crime pour lequel il n’y a pas d’expiation ».
Selon eux : « Ce qui se passe dans la bande de Gaza, y compris la famine des enfants et des femmes, et la suppression de l’aide humanitaire qui leur est destinée, ainsi que les bombardements d’hôpitaux et de mosquées, sont considérés comme des crimes de guerre qui doivent être punis selon au droit international, et sont également des crimes contre l’humanité qui constituent la véritable religion qui encourage une approche humaine et miséricordieuse ».
« C’est la position du Mouvement islamique et de Ra’am, et tout le reste ne représente pas nos organes et institutions officiels. »
Peu après la publication de l’annonce du mouvement, Mansour Abbas lui-même s’est empressé de préciser qu' »il n’y a pas de guerres dans lesquelles des crimes ne sont pas commis contre des civils et des innocents. Cela s’est produit pendant 7 mois dans la bande de Gaza, et cela s’est produit dans les colonies environnantes le 7 octobre. »
Le mouvement Regavim a répondu aux accusations du parti Ra’am contre Israël de « crimes de guerre » à Gaza : « Le parti Ra’am prouve encore et encore qu’il fait partie intégrante du mouvement mondial des Frères musulmans et, en tout cas, qu’il fait partie intégrante du mouvement mondial des Frères musulmans, « cousin » de l’organisation terroriste meurtrière Hamas. »
« La négation du terrible massacre du 7 octobre, le financement direct ou indirect d’associations terroristes et le meurtre de Juifs et les accusations flagrantes et mensongères contre les soldats de Tsahal et leurs commandants qui sacrifient leur vie pour la défense de la patrie. Les actions visibles des membres de Ra’am, et surtout celles qui se font en coulisses – tout en occupant une position honorifique – sont moralement et nationalement faibles. Les gens en ont assez de ces paroles et de ce charabia. Soutenir le terrorisme, c’est du terrorisme. »
« Tout parti qui se définit comme sioniste ne peut plus se permettre de coopération avec la branche des Frères musulmans à la Knesset israélienne. »