Le Premier ministre a accordé une interview au réseau CNN et a fourni une foule d’informations. Sur l’attentat attribué à Israël à Ispahan : « Toujours quand il y a une explosion au Moyen-Orient, nous sommes blâmés. » Sur la guerre russo-ukrainienne : « Prêt à servir de médiateur, mais je ne me précipite pas. » Sur la réforme du système judiciaire : « Renforcer la démocratie. »
Be’hadré ‘Harédim – Avi’hai ‘Ami – Photo : Gouv.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a accordé une interview à CNN ce soir (mercredi) et a implicitement fait référence à l’implication d’Israël dans l’attaque contre l’installation d’armement à Ispahan. Netanyahou a déclaré qu’Israël « prend des mesures contre le développement de certaines armes ». Cependant, le Premier ministre a refusé de confirmer ou d’infirmer si Israël était derrière l’attaque de drones contre l’usine militaire, déclarant : « Je ne parle jamais d’opérations spécifiques. Chaque fois qu’il y a une explosion au Moyen-Orient, Israël est blâmé ou attribué la responsabilité – parfois nous sommes responsables, et parfois nous ne le sommes pas. »
Netanyahou a ajouté : « Je pense que la seule façon d’empêcher ou de retarder un pays d’obtenir des armes nucléaires est une combinaison de sanctions économiques paralysantes, et la chose la plus importante, une menace militaire crédible. » Selon lui, « Si vous avez des régimes voyous qui prévoient d’obtenir des armes nucléaires, vous pouvez signer 100 accords avec eux – et cela n’aidera pas. »
Sur la possibilité de reprendre les négociations politiques avec les Palestiniens, le Premier ministre a précisé : « Je les ai contournés, je suis allé directement dans les pays arabes et j’ai apporté une nouvelle idée de la paix. J’ai apporté quatre accords de paix, les accords d’Abraham, qui sont le double du nombre d’accords de paix que tous mes prédécesseurs ont apportés en 70 ans réunis ».
Netanyahou a ajouté : « Je suis certainement prêt à leur donner (aux Palestiniens) les moyens dont ils ont besoin pour se gouverner, mais pas n’importe quel moyen qui pourrait nous menacer. Cela signifie qu’Israël doit rester la responsabilité ultime en matière de sécurité. »
Au cours de l’interview, Netanyahou a évoqué la guerre entre la Russie et l’Ukraine et a déclaré qu’il serait prêt à envisager d’essayer de servir de médiateur entre les pays, à condition que les deux pays et les États-Unis le lui demandent. « Si toutes les parties concernées me le demandent, j’y réfléchirai certainement, mais je ne m’impose pas », a déclaré Netanyahou. Il a expliqué que cela devrait être « au bon moment et dans les bonnes circonstances ».
Netanyahu a révélé que déjà en février de l’année dernière, on lui avait demandé d’agir en tant que médiateur entre les pays, peu après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon lui, il a refusé parce qu’il était à l’époque chef de l’opposition. Je serai Premier ministre dans un moment », a-t-il dit. Netanyahou n’a pas révélé qui lui avait demandé de servir de médiateur, mais selon lui, la demande était « informelle ».
Lors de l’interview, Netanyahou a été interrogé sur la composition de son gouvernement et a déclaré : « J’ai les deux mains sur le volant ». Il a ajouté: « Je contrôle le gouvernement et je suis responsable de sa politique. La politique est logique et responsable et continuera de l’être. »
En outre, Netanyahou a été interrogé sur la réforme du système judiciaire et a déclaré qu’elle devrait « renforcer la démocratie » en Israël. Concernant la disqualification d’Aryeh Derhy, il a déclaré qu’il s’agissait d’une « chasse aux sorcières ».
Il a rejeté l’affirmation selon laquelle la réforme du système judiciaire visait à servir ses intérêts juridiques et a déclaré : « Ce n’est pas vrai. Aucune des réformes dont nous parlons n’est liée à mon procès ».
