93% des Juifs en Israël sont opposés au mariage de leurs enfants avec des musulmans

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Un sondage spécial commandité par Yad LeA’him montre qu’une majorité écrasante de la population juive israélienne cherche à préserver son identité juive.

Une enquête spéciale, lancée par Yad Lea’him, dévoile des données particulièrement intéressantes et sans équivoque au sujet de l’approche des mariages mixtes, en particulier avec des musulmans, au sein de la population juive en Israël.

Le sondage a été mené par l’Institut Maagar Mo’hot, sous la supervision du Professeur Ytshak Katz, auprès de 507 personnes constituant un échantillon représentatif de la société israélienne juive adulte (18 ans et plus). La marge d’erreur est estimée à 4,5%.

Les participants ont été interrogés au sujet de la possibilité que leurs enfants épousent des non-juifs. 81% ont répondu qu’ils y étaient opposés, parmi eux 44% fermement. Seuls 4% des répondants ont affirmé être entièrement d’accord avec l’idée.

Ensuite, les participants se sont vus demander quelle serait leur position si leurs enfants épousaient des musulmans. Ici, la réponse fut plus catégorique : 93%  ont répondu qu’ils s’y opposaient et 70% ont affirmé être absolument contre. Seul 1% des répondants ont déclaré qu’ils y consentiraient sans problème.

Rabbi Chemuel Lifshitz, l’un des leaders de Yad Lea’him, a déclaré : « L’enquête confirme une nouvelle fois la position ferme de la majorité des Juifs israéliens qui souhaitent voir leurs fils et filles conserver leur identité juive, leur patrimoine et les us et coutumes d’Israël à travers les générations en choisissant de se marier avec des Juifs. »

Il a souligné : « Même si la voix libérale qui est ici en minorité est parfois plus puissante que celle de la majorité des citoyens israéliens, qui croient en la tradition et en l’héritage juif, cette enquête prouve de manière incontestable la volonté des Juifs israéliens de perpétuer la chaine de la communauté juive et de briser le phénomène d’assimilation qui malheureusement croît d’année en année en l’absence de programme gouvernemental ».

« Nous traitons plus de 600 cas touchant à l’assimilation chaque année », explique le porte-parole de l’organisme. «  Il est chaque fois plus émouvant de constater que même à un âge mûr, certains découvrent leur véritable identité et demandent à se rattacher au judaïsme et à commencer une toute nouvelle vie. Cela nous apprend qu’il n’est jamais trop tard et qu’il est interdit de perdre espoir ».

C’est la devise de Yad LeA’him, la clé de voûte de toutes les opérations de recherche et de sauvetage, d’information et de prévention : on ne renonce à aucun Juif.

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