C’est le prix que doit payer l’Etat du fait que la conseillère juridique Gali Harev Miara refuse de représenter l’Etat dans les divers dossiers qui se sont présentés ces temps-ci. C’est normal ? Parce qu’en attendant, elle continue à toucher son salaire…
JDN
L’État a jusqu’à présent dépensé un montant de 718 000 NIS pour la représentation juridique privée dans diverses procédures judiciaires, en raison du refus de Gali Beharev Miara de représenter la position du gouvernement. Ce montant n’inclut d’ailleurs pas la TVA (ce qui n’est pas tellement grave, car cet ajout revient de toutes manières dans la caisse publique).
Le public israélien souffre du réveil des conseils juridiques de leur hibernation, qui a sévi pendant le mandat du gouvernement Bennett Lapid. Depuis le début du mandat du gouvernement actuel, le gouvernement a été obligé à plusieurs reprises d’engager des avocats privés pour la représenter devant les tribunaux, et cela est dû à l’insistance du conseiller juridique du gouvernement à représenter la position du public manifestant à Kaplan, et pas la position du gouvernement pour lequel elle travaille.
250 000 NIS : c’est le montant que l’État a dépensé pour la représentation privée sur les questions de la loi sur les fortifications, les allégations de conflit d’intérêts et la disqualification de Deri en tant que ministre de l’Intérieur.
L’État a versé 150 000 NIS à l’avocat Ilan Bombach pour avoir représenté le gouvernement et le ministre de la Justice devant la Haute Cour contre la réduction du motif raisonnable.
Un montant supplémentaire de 125 000 NIS a été payé pour la représentation du ministre Itamar Ben Gvir dans les pétitions concernant la modification de l’ordre de police et les pouvoirs du ministre de la Sécurité nationale.
93 000 NIS ont été versés à la Haute Cour suite à la non-convocation du comité de sélection des juges.
100 000 shekels supplémentaires ont été payés pour la représentation des ministres Shlomo Karai et Dodi Amsalem dans la pétition contre la destitution du poste de président.
Nous constatons que dans une grande partie des cas, les montants indiqués n’incluent pas la TVA.
Cependant, il semble que le chiffre le plus intéressant soit celui-ci : depuis 2016, l’État a demandé et obtenu dans 10 cas différents une représentation privée suite au refus du consultant de représenter la position du gouvernement.
Et devinez quoi, sur ces dix fois, 9 fois – comme le rapporte News 14 – c’était au cours des derniers mois du mandat de l’actuel gouvernement de droite, lorsque la médiatrice Gali Beharve-Miara a refusé de remplir son rôle. L’autre fois s’est produite en 2017, à la demande de la ministre de la Justice Ayelet Shaked et de l’ancien conseiller Avihai Mandelblit à la Haute Cour contre la loi visant à réglementer les colonies de Yehouda et Chomron.
Il s’agit de l’argent public – de notre argent.