Avant son décès, M. Forster avait fait un seul vœu, d’être enterré dans ce cimetière, mais non point dans des concessions hors terre, comme cela est proposé de nos jours de manière très large. Au contraire, si le Bitoua’h leoumi (Sécurité sociale) permet pour tout Israélien un enterrement gratuit au Har haZétim, on n’offre plus au Har haMenou’hoth que des tombes dans des sortes de cases construites en hauteur. Sur le plan de la Halakha, on a alors affaire à une formule peu justifiable.
On peut toutefois obtenir des concessions comme d’antan en payant, et beaucoup d’argent… que la famille Forster n’avait pas. Que faire ? La question a très fortement perturbé les enfants du défunt, étant donné le dernier désir de leur père, mais aussi leur incapacité financière de lui donner suite… En début d’après-midi, un jeune ba’hour américain est passé dans leur rue, et a perçu le trouble qui régnait dans ce foyer. Il en a demandé la raison, s’en est vu informé, et a passé un simple coup de fil à son père aux Etats-Unis. Ce dernier a accepté de payer une grande partie de la somme exigée pour une concession au Har haMenou’hoth. Et c’est ainsi que M. Forster a pu être mis en terre là où il l’avait désiré. L’histoire a fait le tour de la ville, et de nombreuses personnes se sont rendues à son enterrement.