Où sont les otages ?

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Où sont les personnes kidnappées ? Neuf mois plus tard, Tsahal et le Shin Bet dans une course contre la montre.

L’armée israélienne affirme avoir pris le contrôle d’une grande partie de la bande de Gaza, y compris l’axe de Philadelphie, mais on ne sait toujours pas où se trouvent les personnes enlevées.

Dan Arkin

La question commence à se poser : où vit Sinwar ? Où sont les personnes enlevées ? On pensait que le chef du Hamas se cachait quelque part dans les profondeurs d’un tunnel, enveloppé dans une ceinture de protection contre les otages. L’armée israélienne confirme que même si les travaux ne sont pas terminés, l’axe de Philadelphie est entre nos mains, ainsi que la plupart des quartiers de la bande de Gaza, y compris la quasi-dernière destination, Rafah.

Alors, où est Sinwar et où sont les personnes enlevées ? Depuis le 7 octobre, le public a souffert d’une énorme incertitude et d’un manque de sécurité, jusqu’à ce qu’il soit autorisé à poser des questions difficiles, et la plus brûlante en ce moment est : où sont les personnes enlevées ? Un mystère douloureux.

Les meilleurs experts de Tsahal et du Shin Bet travaillent dur pour trouver une réponse à la question de savoir où ils se trouvent. Les meilleurs esprits du renseignement, les technologies et les essaims avancés, l’électronique et l’optique, les observations, les unités spéciales, les fantômes et les drones et les enquêtes sur les prisonniers du Hamas. C’est un travail qui se fait à tous les niveaux, sur le terrain, dans les laboratoires et au siège, avec l’aide des meilleurs esprits et du matériel dédié, et à juste titre, cela se fait en secret.

La recherche des personnes enlevées est menée en coopération entre ces unités spéciales de renseignement et les combattants des divisions qui combattent dans les quartiers de la bande de Gaza. L’armée israélienne a déjà libéré des otages dans le cadre d’un accord et d’une opération commando minutieuse. Le public israélien prie pour que cela se reproduise, pour que nous nous réveillions le matin et soyons informés que les otages ont été libérés.

Parallèlement aux recherches dans les puits des tunnels, les efforts visant à libérer les personnes enlevées ont été renouvelés cette semaine dans le cadre d’un nouvel accord. Un accord est en cours de négociation à Washington, à Jérusalem, au Caire et à Doha. Un effort parallèle a commencé pour parvenir à un accord dans le nord. Les tirs se poursuivent, le Hezbollah multiplie les tirs, les tirs quotidiens, les missiles anti-aériens sur les restes de maisons et des habitants évacués qui ne savent pas ce qui va se passer le lendemain. Mais il y a des tentatives pour parvenir à un arrangement dans le nord.

Ces deux efforts visant à atteindre des implantations au Nord et au Sud se déroulent sur des chemins semés de mines. Discussions sur les clauses clauses. Des disputes qui ralentissent le processus, retardent la libération des personnes enlevées. Le défi auquel sont confrontés le cabinet et le gouvernement est double : le sort des personnes enlevées, l’arrêt ou la poursuite des combats, un cessez-le-feu court ou long, qui garantira le respect de tout accord dans le nord.

Qui sera le prochain président des États-Unis ? Après le retour des personnes enlevées, le prochain défi important est le retour chez eux des personnes évacuées du Sud et du Nord.

Les héros des implantations du nord sont restés chez eux depuis le début de la guerre pour garder leurs maisons, les plantations et les coopératives. La plupart d’entre eux sont toujours entassés dans des hôtels et des appartements loués à travers le pays, sans aucune information sur l’endroit où les enfants étudieront le 1er septembre. Certains annoncent explicitement qu’ils ne reviendront pas chez eux, qu’ils commencent une nouvelle vie ailleurs. D’autres promettent de rentrer chez eux à condition que leur sécurité personnelle soit garantie.

Le retour de la sécurité dans le Nord

L’État d’Israël doit maîtriser l’intégralité du territoire restant, revenir à la frontière nord, repousser le Hezbollah vers le nord afin qu’il ne constitue plus une menace. Dans le sud, les habitants du pourtour de Gaza ne retourneront pas dans leurs implantations pour reconstruire leurs maisons incendiées sans avoir la garantie absolue qu’il n’y aura plus de tirs sur leurs maisons. Est-ce faisable sur les deux fronts ?

Si un rêve se réalise effectivement et que le plan actuel de libération des personnes enlevées se réalise et qu’ils rentrent chez eux et qu’il y ait un ordre acceptable dans le nord et qu’une guerre au Liban soit évitée, il semble que ce sera le bon moment pour le départ à la retraite des officiers supérieurs qui s’estimeront responsables des échecs du 7 octobre, sans attendre les résultats d’une commission d’enquête.

Il vaut mieux que ce processus douloureux se déroule sans bouleversements à l’état-major. Chaque officier a un adjoint et d’autres officiers qui peuvent occuper le poste. La guerre actuelle a révélé aux décideurs et au public une série de commandants, d’organisations et de généraux, qui excellent dans la gestion des combats dans la bande de Gaza.

Le problème n’est pas seulement un changement au sommet. Le nouvel état-major et le haut commandement devront établir une nouvelle FDI. Même si la paix règne au nord et au sud, l’armée israélienne se reconstruira. Le 7 octobre efface les vieux concepts, les hypothèses de travail, les schémas de protection des frontières et des implantations.

Un nouveau chef de Tsahal devra revenir au bon vieux renseignement : découvrir ce que fait l’ennemi, de quelles armes il dispose, comment il s’entraîne et dans quel but, quels sont les objectifs de l’ennemi. Ce sont des points plus importants que d’essayer de le faire, deviner les intentions et ce qui se passe dans l’esprit du chef ennemi. Presque impossible. Il est plus facile et plus important de suivre la nature des forces ennemies, de leur équipement, et de s’y préparer. Ceux qui ne comprennent pas devraient regarder les vidéos de la Nakba et sa formation dans les mois précédant le 7 octobre. Qu’avons-nous appris  ?

Un nouveau regard sur les bases frontalières sera nécessaire. Les clôtures intelligentes, les lunettes d’observation, les ballons à haute visibilité et autres moyens d’observation sont importants, mais les soldats à la frontière sont tout aussi essentiels. Comme auparavant, des escouades d’alerte armées et bien entraînées qui patrouillent et surveillent la frontière, ainsi que des divisions et des compagnies, sont déployées le long de la frontière 365 jours par an, en alerte.

Rares sont les acteurs qui, le matin du 7 octobre, étaient en état d’alerte, depuis les généraux jusqu’aux soldats, en passant par les escadrons de mousquets et les unités d’infanterie et de blindés, qui n’étaient pas non plus stationnés aux bons endroits et sont arrivés tardivement pour sauver les habitants de l’Otef. Il s’agissait d’une mauvaise vigilance, d’un manque de coordination et, bien sûr, d’une ignorance totale et choquante des intentions de l’ennemi.

Armements

Partout dans le monde, surtout depuis la guerre en Ukraine, il y a une pénurie de munitions, notamment pour l’artillerie de 155 mm. La guerre là-bas dure depuis deux ans, n’a-t-on pas vu ici qu’il y a une pénurie ? Les armements que Biden envoie aujourd’hui pourraient être dangereux demain. Question – N’est-il pas possible de créer en Israël une industrie de munitions ?

Même si dans cette guerre, Tsahal n’avait pas besoin d’avions de ravitaillement, il lui fallait absolument des canons anti-aériens qui se sont révélés essentiels et centraux dans la lutte contre le Hamas à Gaza. Il y a trop de retards, de bureaucratie et de procrastination dans les procédures d’équipement des États-Unis en avions de ravitaillement, en nouveaux hélicoptères de combat et en futurs avions de combat F-15IA. La règle de fer avec les constructeurs aéronautiques géants américains est la suivante : « Celui qui tergiverse et est en retard pour commander, je ferai la queue, et la file d’attente est longue.

C’est une vision à long terme, mais il est clair qu’après la retraite des officiers supérieurs et les conclusions d’une commission d’enquête, et peut-être un règlement dans le nord, une nouvelle FDI verra le jour, avec ses nouveaux commandants vétérans, chargée d’une double responsabilité: restaurer l’armée, rafraîchir le renseignement chargé de connaître les plans de l’ennemi, infiltrer dans le cœur des soldats de tous grades, ce qu’est la vigilance, protéger intelligemment toutes les frontières et aidons ainsi les autorités civiles à libérer les habitants de ce pays du cauchemar du 7 octobre.

JForum.fr avec www.israeldefense.co.il/

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