Yossef Hadad est une personne très spéciale : son nom ne permet pas de le savoir, mais il est arabe (chrétien) né à ‘Haïfa et éduqué à Nazareth. Il a fait l’armée comme volontaire, et a été grièvement blessé lors de la seconde guerre du Liban, et a passé un an à recevoir des soins importants.
Sur le plan formation, il est un universitaire et un journaliste, et œuvre dans le monde pour exposer ses idées – et elles sont souvent explosives…
Là, par exemple, il est très en colère. Contre son monde à lui, qui, à son avis, déforme la réalité pour des gains politiques bas et sordides. Par exemple, la mise à mort d’un jeune de ‘Hora ce Chabbath en Vieille ville de Jérusalem. Il s’est emparé de l’arme d’un policier, et a commencé à tirer sur des femmes préposées à la sécurité. Le policier a repris son arme, a tiré et a tué le terroriste. Les dirigeants arabes se sont élevés contre ce « crime », et parlent d’une grève généralisée, entre autres.
Oui, mais, dit Yossef ‘Hadad, on oublie un petit élément : le policier qui a tiré, en légitime défense, est un arabe ! Là, cela ne va plus : combien d’arabes ne s’entretuent-ils pas dans les agglomérations qui sont les leurs, pour n’importe quelle raison, et face à ces drames-là, ces dirigeants arabes se taisent. Pas grave, un de plus, un de moins… Mais là, ils veulent faire monter la sauce et provoquer une réaction furieuse. Il s’agit, dit ‘Hadad, d’une conduite inacceptable.
Nous ne pouvons qu’être d’accord.