Après une série d’expériences réalisées auprès de 2000 morts cliniques, des chercheurs britanniques de l’université de Southampton ont déclaré que l’être humain continuait à vivre après l’arrêt total du rythme cardiaque. Parmi les preuves : le constat que le cerveau continue à penser pendant au moins 4 minutes ; le témoignage de 30 % d’individus parmi 2060 personnes ayant subi une mort clinique confirmant qu’ils se souvenaient parfaitement de ce qui se passait autour d’eux après leur décès, et qu’ils se trouvaient alors en pleine possession de leurs moyens intellectuels.
Le Pr Sam Parnia, spécialiste de la réanimation cardio-pulmonaire et directeur de cette étude, en tire les conclusions qui s’imposent : « La mort, dit-il, ne se réduit pas à un seul et fatidique instant. Elle dure un certain temps. Et pour cette raison, il est toujours possible de renverser une situation qu’on croyait irrémédiable, comme c’est le cas lors d’une crise cardiaque ». Et à la question de savoir ce qui se passait au-delà de ces 4 minutes de vie après la mort, le Pr Parnia répond que, pour lui, les choses continuent. Seulement, dans la mesure où les patients subissant un arrêt cardiaque sont mises sous de puissants calmants, elles ne parviennent plus à se souvenir de ce qui se passe ensuite…
