Le fils de Biniamin Netaniahou est un jeune homme qui fait passablement parler de lui, en particulier en ce qu’il prend courammant la défense de son père, en particulier comme tout le monde, sur les réseaux sociaux. Il lui arrive de se confronter à des journalistes importants, et de dire la vérité – telle que lui la voit de son point de vue.
Ses réactions peuvent être intéressantes, et souvent, elles sont rapportées effectivement dans les media.
Là, il s’est permis de livrer au public les noms des organisateurs des manifestations autour du domicile de son père, re’hov Balfour à Jérusalem. Vous venez, vous manifestez, vous montrez votre face sur la place publique, alors, en effet, pourquoi ne saurait-on pas qui est derrière ce grand remue-ménage – qui du reste dérange énormément les personnes qui habitent dans le quartier, ou celles qui juste tentent de passer dans ladite rue, juste avant place de… Paris. Il a suggéré que l’on se rende à présent devant les domiciles de ces gens pour effectuer une contre-manifestation. Pourquoi pas ? Vous usez du droit démocratique à manifester, pourquoi nous n’y aurions pas droit nous aussi ?
Le tribunal a été prié de se mêler, et il l’a fait. La juge du Beth Michpat haChalom à Jérusalem lui a demandé d’enlever ce texte de son site et de ne pas récidiver durant les 6 mois qui viennent.
Le problème est que la juge, par exemple, n’a pas tenu compte du fait que ces manifestants exigent la tête de Yaïr, de s’en prendre physiquement à lui, ce qui n’est pas le cas de Yaïr. Et qu’effectivement le droit à manifester semble, selon le tribunal local, être une faveur qui n’est accordée que si l’on est du bon côté de la barrière, les autres devant se taire… Et en tout cas de ne pas rendre monnaie de la pièce.
Encore un élément à glisser dans le lourd dossier concernant l’objectivité des tribunaux locaux.