Le président tout juste élu devrait, avant même les législatives, soumettre aux députés un projet de loi de moralisation de la vie publique. Un texte qui intègre déjà des mesures liées aux événements de cette campagne.
La passation de pouvoir aura lieu dimanche à l’Élysée et dès son entrée en fonction, Emmanuel Macron va mettre son projet de loi sur la moralisation de la vie publique sur la table du premier Conseil des Ministres. Ce sera la semaine prochaine. Le président de la République veut se montrer intraitable sur l’intégrité des élus.
Toute sa candidature a été fondée sur l’idée de renouvellement de la classe politique. Alors Emmanuel Macron veut clarifier les choses avant même les législatives. Les élus sont prévenus : ils se doivent d’être irréprochables.
Interdiction de salarier sa famille
Concrètement, cela va se traduire par l’interdiction d’exercer plus de trois mandats identiques successifs, d’avoir un casier judiciaire, de bénéficier du régime spécial des retraites des parlementaires, et toutes leurs indemnités seront désormais soumises à l’impôt.
Voilà pour les premières mesures contenues dans le projet de loi. Emmanuel Macron en a rajouté d’autres, directement liées à la campagne pour l’élection présidentielle et au « Pénélopegate ». Le texte interdira donc aux parlementaires de salarier des membres de leur famille. Et pour éviter les conflits d’intérêts, les activités de conseil seront interdites.
Les parlementaires examineront ce premier projet de loi fin juin. Il les concerne directement.