La communauté juive de Paris se prépare à une visite très exceptionnelle pour cette semaine : le mardi 4 juillet vont arriver dans la capitale trois personnages importants de la communauté juive, avec le rabbi de Satmar de New York (rabbi Zalman Leb Teitelbaum), le rabbi de Pschworks d’Anvers et le fils du rabbi de Kalov de New York, prenant la relève de son père, dont l’état de santé est délicat.
Que viennent faire ces dirigeants de cours ‘hassidiques importantes à Paris ? Ils partagent tous les trois le souci de la conservation et du renforcement de l’éducation juive des enfants de la communauté ! Ils constatent qu’en France, la communauté orthodoxe rencontre des difficultés sur le plan financier du fait du départ d’assez nombreux membres actifs et importants, d’un côté, et de l’autre, le manque d’institutions permettant d’assurer l’accueil de nos jeunes en Erets Israël, où ils ne sont pas toujours en mesure de rejoindre les structures pédagogiques existantes.
Ces rabbanim viennent donc renforcer ces éléments, rencontrer le public, trouver des volontaires capables de développer ces axes de travail.
Il ne s’agit pas d’une ingérence extérieure, mais bien du souci de personnalités intimement liées à la vie juive de nos jours, et se sentant consernés de manière remarquable par l’avenir de notre jeunesse.
Espérons que le public saura apprécier cette visite et se rendra en grand nombre les accueillir !
Allons bon ! Vous y croyez vous ?
Les admourim de Kalov et de Pshevorsk, passe encore mais le admour de Satmar ? Concerné par ce qui se passe en France ? Vraiment ?
Permettez moi de douter…
Si vous aviez dit : intéressé par ce qui se passe en Erets Israël, j’aurais encore compris votre réaction, mais en France ? Et pourquoi pas ? Du reste, son grand-père, le fameux rabbi Yoël, était l’un des soutiens du ‘Hinoukh ‘atsmaï, qui est une chaîne d’école tout ce qu’il y a de plus liée au ministère de l’Education nationale en Israël, et malgré cela…
En bref, pourquoi accorder aux gens des limites qu’ils n’ont pas ? Soyons un peu plus large que cela, on n’a rien à y perdre…