Les graffitis disaient: « Ce lieu saint ne sera pas détruit, vous avez été averti. Il n’y aura pas de parc archéologique ici. Le mont Méron n’est pas abandonné. Soyez averti ».
Uri Berger, un archéologue de l’Autorité des antiquités (IAA), qui a récemment découvert les dommages, a porté plainte pour « destruction du site ».
Une enquête a été ouverte par l’Autorité des antiquités et par la police israélienne.
Berger a déclaré: « Il n’y a aucune raison valable derrière la pulvérisation de ces inscriptions.
Il s’agit d’un acte criminel destructeur commis par des personnes qui se sont rendus dans l’ancienne synagogue et ont procédé à ces profanations en un instant. Il existe une poignée d’excentriques qui, ostensiblement au nom de la foi, portent atteinte à l’héritage juif qui nous appartient à tous.
C’est assez douloureux car ils dégradent notre héritage dur notre propre terre ».
La synagogue de Méron est l’une des plus ancienne synagogue de Haute Galilée. Il a environ 2000 ans, elle était déjà un lieu de pèlerinage.
Dans les traditions juives de Galilée, la synagogue est associée à la venue du Messie.
En 2014, le responsable de la conservation de l’IAA a investi des efforts considérables dans la préservation et la restauration de l’ancienne synagogue de Méron, financé par le projet « Milestones », avec l’aide du cabinet du Premier ministre.
Au cours des travaux, la structure, ses murs et la tour adjacente ont été renforcés. Les vieux graffitis ont été retirés des murs et le bâtiment a été équipé d’une mezouza.
La végétation sauvage qui avait envahi les lieux avait alors été enlevée.
Source Koide9enisrael