Après de longues luttes de pouvoir avec les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes, le président syrien Ahmed Al-Sharaa, dit « Al-Juliani », a annoncé aujourd’hui la signature d’un accord de paix entre son nouveau régime et les forces kurdes.
JDN
Selon cet accord :
- Les forces kurdes seront intégrées aux institutions civiles et militaires de l’État syrien.
- En échange, le régime reprendra le contrôle des bases militaires qui étaient sous le contrôle kurde et qui contiennent d’importantes quantités d’armes et d’équipements.
Les termes de l’accord
D’après les clauses de l’accord, la communauté kurde obtiendra un droit d’intégration égalitaire dans toutes les institutions civiles et militaires de l’État syrien.
En contrepartie, les infrastructures sous contrôle kurde dans le nord-est de la Syrie, y compris :
- Les postes-frontières,
- L’aéroport,
- Les champs pétroliers et gaziers,
seront transférées à l’administration syrienne. Ces sites comprennent également d’importants stocks d’armes et de matériel militaire d’origine américaine.
L’accord prévoit également :
- Le retour des déplacés syriens dans leurs foyers.
- Le soutien de l’État syrien aux forces kurdes dans leur lutte contre les derniers bastions du régime d’Assad.
- L’unité nationale en rejetant les divisions entre les différentes composantes de la société syrienne.
Mise en œuvre immédiate
Peu après la signature de l’accord, des forces du ministère de la Défense du nouveau régime syrien ont été aperçues en route vers Al-Hasakah, où elles doivent prendre le contrôle des prisons abritant des milliers de combattants de Daech, actuellement sous surveillance kurde.
Cet accord marque un tournant majeur dans l’équilibre des forces en Syrie, mettant fin à des années de tensions entre le régime et les forces kurdes.
