Depuis sa révélation, le peuple juif a dû faire face à un grand nombre d’ennemis qui avaient tous pour ambition commune de le détruire : Égyptiens, Amalécites, Perses, Grecs, Romains, Arabes, Européens médiévaux, communistes, nazis, islamistes… la liste peut s’allonger à l’infini.
De tous temps, le peuple juif, malgré sa volonté de vivre en paix avec ses voisins, a eu très peu de répit. Beaucoup commémorent la Shoah régulièrement. La Shoah est effectivement la catastrophe pendant laquelle ont été tués le plus grand nombre de juifs en un temps record, mais nous oublions parfois que ces meurtres ont toujours été récurrents, à d’autres époques, et partout dans le monde occidental.
Pas une semaine ne passe sans une agression antisémite quelque part !
Pas une semaine sans que les membres d’associations juives crient Ad Mataï « jusqu’à quand ? ».
Pourtant, je reste étonné de la mauvaise interprétation de l’Histoire encore trop souvent répandue.
Il n’y a et n’aura pas de fin à ces évènements et à cette haine irrationnelle
Déjà des années avant la Shoah, le rav El’hanan Wasserman, l’un des grands de sa génération assassiné par les Nazis, demandait aux communautés juives de se taire, d’arrêter de vouloir donner des leçons, et surtout de se faire oublier.
Se battre contre un ennemi invincible n’a absolument aucun sens, sauf à se faire remarquer, et surtout détourner le peuple juif de sa véritable mission : celle d’éclairer le monde des messages de Dieu, ce qu’aujourd’hui nous ne faisons plus assez.
Avec le temps nous nous sommes rapprochés, avons partagé, et sommes désormais compris et appréciés de la grande majorité des non-juifs qui, à des époques plus anciennes, nous avaient rejeté par peur ou méconnaissance de nos pratiques, de nos croyances ou de notre culture.
Theodore Herzl (je vous épargne les détails) pensait luimême qu’il y avait des solutions possibles à l’antisémitisme, qu’il interprétait avec une grille d’analyse classique. De là naît son rêve de création de l’État d’Israël qui avait aussi pour but de faire oublier le peuple juif… Il s’est trompé.
Israël reste et restera le Juif des Nations à tout jamais.
Au lieu de réagir à chaque événement, à chaque déclaration, un Juif devrait se poser plusieurs questions :
- « Pourquoi Israël prend autant de place dans les journaux ? »
- « Pourquoi au moindre évènement, même les chefs d’états « amis » d’Israël ne perdent-ils pas une seconde pour la critiquer ? »
- « Pourquoi ce soi-disant peuple avant 1948, a-il avoir autant de légitimité parmi tant de peuples dans le monde ? »
- « Pourquoi les Juifs, malgré leurs nombreux et continuels apports à l’humanité dans tous les domaines, continuent à voir apparaître des ennemis de toutes parts ? »
- « Pourquoi, quand certaines communautés nonjuives nous prennent en exemple, et d’autres vivent en parfaite harmonie avec nous, d’autres ne peuvent pas faire une part de ce chemin, même lorsque nous leur tendons la main ? »
La réponse est simple : il n’y a absolument aucune raison rationnelle à cela !
Tout comme il n’y avait aucune raison à la servitude du peuple Juif en Égypte – à l’époque juste une famille descendante de Ya’akov, alors que leur ancêtre Joseph avait littéralement sauvé le pays d’une famine de 7 ans.
S’il n’y a aucune raison rationnelle, alors, il est clairement inutile d’essayer de poser une réponse rationnelle, ou de réagir rationnellement.
Cela ne sert absolument à rien et fait perdre un temps monstrueux… un temps précieux qui devrait être utilisé pour accomplir notre véritable mission.
La Shoah, les agressions antisémites, les agressions contre Israël, sont des leurres…
Bien sûr, ce sont des événements tragiques, mais ils restent pour nous, Juifs, des leurres.
La seule question à se poser à chaque événement est : « Que D’ attend-Il de nous ? Que D’ attend-il de moi ? Quelles améliorations dans ma pratique du Judaïsme vais-je devoir faire désormais ? »
Il faut comprendre ce que D’ attend de nous dans ces situations … mais avant cela, comprendre, globalement, ce que D’ attend de nous depuis la nuit des temps.
Quelle image le peuple juif de notre époque renvoie-t-il aux non-juifs ?
A titre personnel, j’entretiens d’excellentes relations avec de nombreuses personnes non-juives dont le regard est un miroir de la communauté juive. Comment la plupart nous perçoivent-ils ?
Comme un peuple qui réussit financièrement plutôt bien, et qui a un pouvoir politique ; comme un peuple qui râle tout le temps, à chaque événement, à chaque agression. Comme un peuple qui vit au sein de plusieurs pays mais qui garde un attachement particulier pour Israël. Un peuple parfois « sûr de lui et dominateur » pour certains…
Beaucoup d’associations, nombre de personnalités juives et membres du gouvernement israélien ne font rien pour que cette image change, rien pour que l’image du peuple juif évolue. Elles continuent à réagir à l’actualité, à réagir aux évènements externes, à vivre comme s’il fallait « sauver le Judaïsme d’ennemis extérieurs », alors qu’il faudrait construire le Judaïsme de l’intérieur.
Aujourd’hui, rien n’empêche le peuple juif de vivre son Judaïsme de la manière la plus épanouie possible. Personne n’empêche qui que ce soit de prier 3 fois par jour dans une synagogue, d’étudier la Tora, le Talmud, l’éthique juive, de scolariser ses enfants dans des écoles juives, de respecter le Shabbath, de manger casher partout dans le monde, de porter une kippa, de nous habiller différemment, de nous marier religieusement entre Juifs, ni de pratiquer tous les autres commandements du Judaïsme. Rien.
En tout cas, pas plus ici que pour n’importe quelle autre communauté monothéiste qui pratique sa foi.
Et pourtant, trop de nos synagogues sont vides, sauf lors d’évènements ponctuels (mariages, deuils, Bar Mitzva…) ou de fêtes. Un très faible pourcentage de Juifs connaît le Judaïsme, en dehors du folklore du film des 10 commandements ou de rabbi Jacob.
Très peu d’entre nous respectent scrupuleusement et fièrement leur Judaïsme.
En passant, il y a 30 ans, ces films-là représentaient le peuple juif aux yeux du monde non juif. Aujourd’hui, nous acceptons stupidement d’être représentés par La Vérité si je mens sans en éprouver une honte qui devrait être gigantesque ! Et qu’on ne me réponde pas qu’il s’agit de second degré car il s’agit, au contraire, des valeurs qui sont prônées comme représentatives des juifs aujourd’hui qui sont si dévalorisantes dans ces films.
Notez également qu’en Allemagne, pendant des dizaines d’années avant l’arrivée au pouvoir du nazisme, nous étions libres de pratiquer, mais beaucoup d’entre nous avaient abandonné cette pratique, d’eux-mêmes, sans aucune contrainte extérieure.
Aujourd’hui, quand on tape “D’” ou “horaires de prières” sur Google, on ne trouve pas d’article reflétant la vision du Judaïsme avant plusieurs pages. On trouve uniquement des articles présentant des ressources pour les autres religions monothéistes. Nous devrions avoir honte de cette situation!
A la radio ou TV françaises, ce sont de soi-disant rabbins réformés ou des intellectuels assimilés et très éloignés de la moindre pratique, qui se font les porte-paroles d’un Judaïsme soigneusement vidé de D’.
Au même moment, des centaines de milliers de Juifs passent leur journée sur des sites d’informations, sur Facebook ou Twitter pour prendre la défense d’Israël, réagir au moindre acte antisémite, à commémorer la Shoah à tout instant, au lieu de se concentrer sur ce qu’eux-mêmes devraient apporter au Judaïsme et au monde.
La question que nous devrions nous poser avant tout est :
« Que ferions-nous de Juif si nous n’avions pas d’ennemi ? »
« Qu’aurait de si particulier l’État d’Israël, s’il n’avait pas d’ennemi ? »
A cette question, il n’y a pour moi qu’une seule réponse : le Juif doit être représentant de D’ sur terre. Le Juif doit éprouver la foi infinie que tous les évènements qui se produisent, n’importe où dans le monde, sont des messages envoyés par D’. Nous devons réagir en tant que personnes profondément croyantes sans passer notre temps à râler et à organiser des manifestations qui ne métamorphosent aucun antisémite en amoureux des Juifs.
Comment ? A chaque événement, nous devons réagir en nous améliorant, en implorant le Ciel, en nous rapprochant de D’, de Sa Tora et de Ses commandements.
Comment ? A chaque évènement, nous devons réagir en nous améliorant, en criant vers le Ciel, en nous rapprochant de Dieu, de sa Torah et de ses commandements.
Comme le précise clairement Maimonide dans Michne Torah – Hilhot Ta’anit 1 :1-3
(1) C’est un commandement positif de la Tora de crier de détresse et de sonner des trompettes sur tout malheur arrivant sur l’assemblée. Comme il est dit (Bamidbar 10:9) « contre l’ennemi qui vous attaque, vous sonnerez des sons brefs de trompettes « ; Cela signifie que pour tout malheur qui vous oppresse comme une famine, une épidémie, les sauterelles et d’autres événements du même genre, criez de détresse à cause d’eux et sonnez.
(2) et cette chose fait partie des chemins de la Téchouva (repentance). Que lorsqu’un malheur arrive sur lequel ils crieront et sonneront, tout le monde saura que c’est à cause de leurs mauvais actes que ce malheur leur est arrivé comme il est écrit (Jérémie 5:25), « Ce sont vos fautes (qui ont dérangé le cours de ces lois (la pluie, les saisons etc…), vos péchés qui vous ont privés de ces bienfaits ». Et c’est ce qui entraînera d’enlever le malheur de sur eux.
(3) Mais s’ils ne crient et ne sonnent pas de trompettes mais disent plutôt « Cet évènement-là fait partie des évènements du monde et que ce malheur est un hasard ». Ceci est une voie cruelle qui les poussera à rester attachés à leurs mauvaises actions. Et à ce trouble se verront ajoutés d’autres troubles. Ceci est écrit dans la Tora (Lévitique: 26: 27) Si, malgré cela, au lieu de m’obéir, vous restez indifférents vis-à-vis de Moi. (Lévitique : 26: 28 ) je me comporterai avec vous avec la fureur du hasard, et je vous abandonnerai, à mon tour, sept fois pour vos péchés… C’est à dire que si lorsque je vous amène un malheur, vous le considérez comme un hasard, j’augmenterais la violence de ce « hasard ».
De la même manière, Nahmanide (le Ramban) rapportait aussi sur son commentaire sur la Parachat Bo – 13eme chapitre : Qu’un Homme n’a pas de part à la Torah de Moïse tant qu’il ne croit pas que toute chose et évènement :
Sont des miracles (surnaturels)
N’ont aucune cause naturelle ni ne font partie du fonctionnement normal du monde
A la fois pour les événements arrivant pour une communauté ou pour un particulier.
Et que seuls ceux qui respectent les commandements de la Torah (Mitsvot) recevront leur récompense et que s’ils les enfreignent, leur punition les détruira. Tout cela par Décret Divin.
Pour arriver à se rapprocher de D’ et accomplir sa mission, le Juif doit étudier, pratiquer et vivre son Judaïsme jour et nuit. Il n’est tributaire d’aucun ennemi, d’aucun antisémite. Personne aujourd’hui ne nous empêche de tenir le rôle que D’ nous assigne.
A mon sens, le véritable ennemi des Juifs est la paresse, notre paresse… celle qui nous empêche d’avancer, d’étudier, de construire, et de prendre nos responsabilités. Celle qui laisse nos synagogues aussi vides que nos Talmud-Tora. Celle qui fait que tant de Juifs sont ignorants de leur propre culture qui a tant influencé pour le bien autant de sociétés modernes.
Chacun de nous, individuellement, doit se réveiller ! N’attendons pas que nos amis et nos voisins nous précèdent, car il est beaucoup plus facile de se changer soi-même que d’essayer de changer son environnement. Et lorsque nous aurons réussi à nous améliorer, alors notre environnement s’améliorera aussi.
Remplissons nos synagogues en nous réveillant tôt chaque matin ! Remplissons nos centres d’études, nos restaurants cashers, nos écoles juives, séminaires et Yeshivoth. Cessons d’être laxiste et paresseux alors que nous avons la chance de pouvoir tout accomplir si facilement.
C’est cette paresse, et uniquement elle, que nous devons combattre jour et nuit afin de pouvoir enfin reprendre ici et maintenant le flambeau de notre mission sur cette terre…
Jeremie Berrebi
Plus que la paresse, le plus grand ennemi du peuple juif c’est l’état d’Israël. En ce même moment le gouvernement israélien est en train de tout faire pour éviter qu’on puisse étudier la Tora en Israël.
C’est bien plus compliqué que cela !
D’un côté, il est clair que nous ne pouvons qu’appuyer ce que Jérémie Berrébi écrit, d’autant plus qu’il ne parle vraiment pas seulement pour les Juifs qui vivent en Terre sainte, mais sa réflexion concerne les Juifs de tous pays. Le gros problème est celui du refroidissement des gens, qui se laissent entraîner à la facilité et à la paresse dans leur service divin.
D’un autre, nul doute que vivre sa vie de Juif dans le cadre de l’Etat d’Israël n’est pas par trop facile, quand la direction n’est pas entre les mains de personnes réellement proches de la pratique et de la tradition. Mais nul doute non plus que ce n’est que dans ce pays que, de nos jours, la Tora se développe le plus ! C’est là que tout jeune qui veut réellement approfondir son étude et comprendre à fond la vie juive se doit de venir, c’est incontestable. Mais la communauté y rencontre aussi des forces sombres qui font beaucoup pour entraver ce développement exceptionnel du limoud de la Tora. Toutefois, nous n’avons jamais entendu qu’un jeune qui veut étudier la Tora en soit empêché ! Les questions actuelles concernent le budget que les Yechivoth reçoivent de l’Etat, pas l’enrôlement obligatoire de jeunes, soyons sérieux…
Comment peut on dire que le plus grand ennemi des Juifs est Israël ! c’est une honte !
N’oublions pas qu’Israël est entouré d’un tas de turpitudes, qu’il faut du temps et de la lutte pour que
de Jacob il devienne Israël.
Par ailleurs, ce ne sont pas les Yechivot qui font défaut dans ce pays que j’admire.
Par ailleurs, qui empêche de travailler et de travailler. La paresse ?
C’est ce que faisaient les anciens.
Colette
C’est bon d’avoir les 5 pages de ce que je viens de lire disponible sur du papier pour nous rappeler certaines choses car il y a beaucoup qui nous concerne tous. C’est certes pas facile d’être religieux en Israël, mais ce n’est facile nulle part dans le monde. Toutefois, depuis que Kountrass existe la Tora eדt ramenée au domicile, et tout le monde peut pour peu de frais faire l’effort d’étudier à son niveau, même s’il n’y a pas de synagogue en ville.
Et les midoth et la ahavath Israël et la lutte contre sinath ‘hinam. Combien de tartufes qui ne se sont inscrits dans un judaisme ortodoxe que par besoin de distinction sociale et de kavod. Les prophètes d’IsraëL ne vilipendaient, ils pas ceux qui oppressaient leurs frères asservissaient les humbles, la veuve et l’orphelin. Le courant moussar n’a-t-il pas mis en avant cette préoccupation. Et le rapport à l’honnêteté face à l’argent. A titre personnel je refuse un judaisme d’ordre clanique d’un petit groupe qui s’accapare la Tora. Nous en sommes tous dépositaires. Ce texte s’apparente pour moi d’avantage a un document partisan d’une personne qui se place au dessus ou qui se met en avant. La Tora s’étudie certes mais elle s’incarne également dans un monde matériel avec ses vicissitudes, ses épreuve, ses relations parfois difficiles aux autres. Quelle est la légitimité de l’auteur, est-il une autorité spirituelle ? « Hadevarim hayotsim min halev nikhnasim el halev « pour moi dépourvu de sincérité et de maturité intellectuelle.
Tiens, on vient nous parler de midoth, d’ahavath Israël, et de lutte contre la sinath ‘hinam, et on conclut en s’en prenant, en public, à une personne que l’on ne connait pas, dont on va demander quelle est sa légitimité et son autorité spirituelle… Pour conclure à son « manque de sincérité et de maturité intellectuelle ».
Y a-t-il besoin d’en dire plus ?
Je ne m’en prends à personne mais à un contenu de texte avec lequel sur le fond et la forme et à titre personnel seulement je ne suis pas d’accord. N’est-il pas légitime de poser la question de la légitimité avant d’émettre un jugement générationnel et une sentence. Les choses sont elles aussi simples. Mais si ce commentaire devait gêner qui que ce soit ne pas hésiter à le retirer.
Sans rancune…
On ne peut pas tout avoir, et se hisser sur une plateforme d’ahavath Israël et de rejet de la sinath ‘hinam, et en même temps descendre autrui !
Sur le fond, cette personne présente une idée qui nous semble juste, celle du manque de sérieux que l’on peut trouver chez nous dans nos ambitions spirituelles, ce qui l’amène à nous inviter à nous ressaisir dans notre service divin. Qu’y a-t-il de critiquable en cela ?
A l’époque du Premier Temple, les Juifs étudiaient et étaient pratiquants. Les mauvaises midoth et la haine gratuite ont provoqué sa destruction.
Beaucoup de nos frères vivent dans des conditions sociales très difficiles, dans les quatre coins du globe, France comprise.
Moché était-il venu faire la leçon aux Bené Israël quand ils étaient réduits à l’esclavage?
Non, comme l’homme parfait qu’il était, il est venu les aider, sans se placer au-dessus d’eux.
Pour réveiller les coeurs et les âmes, il faut rester simple et s’examiner soi-même, certainement pas mettre en avant son mode de vie. Ecouter l’autre, le comprendre. L’aimer. « Aime ton prochain comme toi-même, le reste n’est que commentaire » disait rabbi Akiva, dont les plus brillants étudiants étaient morts car ils ne se préoccupaient pas les uns des autres.
Je ne suis pas assez sage pour comprendre les plans divins, qui peut le prétendre ?
S’éveiller à l’étude et au service divin ? Certainement, mais pas que… Faire un inventaire personnel, vivre constamment dans l’honnêteté et l’humilité, apprendre à comprendre et aimer ses frères, voilà comment viendra la délivrance.
Le Rabbi de Loubavitch – nul n’est besoin de préciser combien d’âmes il a sauvées – disait: « Pense bien et tout ira bien. »
On retrouve en d’innombrables reprises dans le Tanakh, le grand amour d’Hachem pour son peuple, et le fait qu’Il ne supporte pas que quiconque accuse celui-ci de quoi que ce soit (cf prophéties d’Eliahou…) même si c’était vrai.
Ce n’est peut être pas la volonté de l’auteur, mais il est vrai que ce texte peut laisser perplexe; je préfèrerai toujours les messages d’espoir et d’encouragement aux injonctions. Savoir reconnaître que sa situation n’est pas superposable à celle des autres, et ne pas en tirer de conclusions pour tout le peuple.
Qu’Hachem nous délivre vite.
C’est assez surprenant : combien de prophéties n’ont-elles pas été dites contre le peuple juif, lui reprochant nombre de mauvaises conduites… Même Moché rabbénou se l’est permis, en deux grands chapitres de reproches, tokhé’hoth ! Combien d’orateurs importants du peuple juif n’ont-ils pas présenté leurs reproches au peuple d’Israël au courant des générations ?
Quand une personne tente de réfléchir, à haute voix, de ce qui semble être un écueil pour le public, non, il faut qu’il se taise. Soit, mais de là à remettre en question ses capacités, sa légitimité, sa personne ? Cela surprend.