Même si cette décision n’aura aucune conséquence pratique, elle a son importance symbolique. Dans son rapport sur les enfants dans le cadre des conflits violents pour 2019, le secrétaire-général de l’ONU Antonio Gutteres émet une sévère critique sur l’utilisation des enfants par les organisations terroristes, parmi elles le Hamas, le Jihad Islamique, le Hezbollah et d’autres milices armées qui ont en commun leur combat contre Israël.
Il indique que l’un des grands défis de l’ONU sur cette question est de lutter contre l’enrôlement des enfants par ces organisations. « Les enfants qui sont forcés à entrer au service des organisations terroristes sont des victimes car ils sont exposés à un haut degré de violence et d’abus qui les marque physiquement et psychiquement pour toute la vie », dit notamment le rapport.
Concernant le Hamas, le rapport dénonce notamment l’utilisation des enfants comme boucliers humains lors des provocations le long de la clôture de sécurité ainsi que les « camps d’été » lors desquels les enfants de Gaza sont entraînés au combat et subissent un endoctrinement pour la violence et le martyre.
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU Dany Danon s’est félicité de ce rapport qu’il a qualifié de « pas important dans la bonne direction », soulignant que pour combattre ces organisations, il faudrait que le Conseil de sécurité commence par les considérer officiellement comme des organisations terroristes afin de pouvoir les sanctionner, ce qui n’est pas encore le cas ! » Il a rappelé que « chaque nouvelle génération (‘palestinienne’) est éduquée à la haine de l’Etat d’Israël ».
Le Hamas a réagi à ce rapport par la voix de Bassem Naïm, membre du bureau des relations internationales du Hamas en accusant Israël de « massacrer des enfants palestiniens » et demandant à l’ONU d’inscrire Israël sur la liste des pays qui violent les droits des enfants…
Source lphinfo.com