L’administration Trump devrait demander à Israël de se retirer de quatre quartiers de Jérusalem à forte population arabe, fournissant en contrepartie un soutien « total » à l’Etat hébreu sur les plans militaires et diplomatiques en cas de confrontation avec l’Iran, a révélé vendredi le quotidien israélien Maariv.
Les quartiers concernés deviendraient la capitale d’un futur Etat palestinien, ont déclaré des responsables américains au ministre de la Défense, Avigdor Liberman, lors de sa visite à Washington la semaine dernière, selon le journal.
Le transfert de contrôle sur Jabel Mukaber, Issawiya, Shuafat et Abu Dis a été présenté à Liberman comme un élément du plan de paix pour résoudre le conflit israélo-palestinien, selon la même source, qui précise que les responsables américains ont également indiqué qu’Israël devrait accepter le plan de paix une fois qu’il sera présenté malgré les potentielles concessions.
Pour l’heure, la Maison-Blanche dément catégoriquement les rapports, affirmant vendredi que « tout cela est faux ».
« Le plan de paix du président Donald Trump, actuellement dans ses dernières étapes, est toujours en cours. Quand il sera terminé, les détails seront publiés », a-t-elle fait savoir.
Avigdor Liberman a effectué une visite de travail mercredi dernier aux Etats-Unis consacrée à la « coordination sécuritaire » face à « l’expansion iranienne au Moyen-Orient » surtout en Syrie.
AHMAD GHARABLI (AFP/File)
Depuis son arrivée au pouvoir, Trump a confié à son gendre et proche conseiller Jared Kushner ainsi que qu’à son ancien avocat Jason Greenblatt le rôle de s’entretenir à la fois avec les Israéliens et les Palestiniens afin de décider d’une façon pour relancer les négociations de paix au point mort depuis 2014 lorsque la politique de l’ancien secrétaire d’Etat John Kerry s’est soldée par un échec.
Donald Trump avait promis durant sa campagne de déménager l’ambassade à Jérusalem, comme le stipule une loi du Congrès adoptée en 1995.
Ivanka Trump et Jared Kushner, tous deux conseillers du président américain Donald Trump, devraient représenter les Etats-Unis lors de l’inauguration de l’ambassade prévue le 14 mai à Jérusalem.
Son annonce le 6 décembre dernier de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël avait rompu avec des décennies de diplomatie américaine et de consensus international considérant que la question de Jérusalem.
Lors de son voyage en Israël, le nouveau chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait toutefois rappelé que « la souveraineté d’Israël à Jérusalem restera une question de négociations« , espérant arriver à « une paix durable et viable pour l’avenir des Palestiniens et des Israéliens des deux côtés d’une frontière ».
Source www.i24news.tv
Drôle d’idée. Cela voudrait dire que, outre la non-reconnaissance évidente de la souveraineté du peuple juif sur une Jérusalem indivisible, sur le plan concret, les Juifs pourront servir de cibles à des tireurs dits isolés comme c’était le cas pendant l’occupation jordanienne jusqu’à la guerre des Six jours et comme c’est le cas aujourd’hui encore, tant que l’autonomie terroriste n’aura pas été démantelée. La semaine dernière, des tirs ont été dirigés contre la localité de Bet-El, heureusement sans faire de victimes, bien qu’un appartement ait été touché pendant que les membres de la famille étaient à l’intérieur. La famille a été contactée par les services sociaux. Cette information n’est passée sauf erreur que dans les informations intérieures de la localité.
Une telle intention doublée d’un chantage, si elle est attestée en tant qu’information réelle, montre une fois de plus qu’il n’y a aucune confiance à placer dans les nations.