Le chef d’État américain a dévoilé un projet de construction d’un port maritime dans la bande de Gaza, mais ce plan semble dissimuler une orientation résolument favorable à la Palestine. Dans un article d’opinion de FOX NEWS, la question suivante a été soulevée : quels sont les véritables enjeux du projet militaire américain ? Le président américain, Joe Biden, a récemment annoncé son intention de créer un port maritime dans la bande de Gaza afin d’accroître l’assistance humanitaire aux habitants de la région. Cependant, un éditorial publié aujourd’hui (vendredi) sur le site de FOX NEWS a soulevé des interrogations quant aux réelles motivations de l’administration Biden concernant ce projet controversé, et ce, dans le contexte de la poursuite des conflits dans la bande de Gaza et des préparatifs pour les prochaines élections.
« La décision présidentielle d’accroître l’assistance humanitaire directement dans la bande de Gaza peut sembler, à première vue, être une initiative visant à soutenir les civils touchés par la guerre, mais elle fait partie d’un programme plus vaste visant à établir une relation bilatérale et autonome avec les Palestiniens, séparée de l’alliance américaine avec Israël ».
Auparavant, l’aide américaine destinée à Gaza ou à la Cisjordanie était coordonnée avec les autorités israéliennes, tout comme l’aide similaire provenant de pays tels que l’Égypte, le Qatar et les Émirats arabes unis. Cependant, Biden prend désormais les choses en main et modifie fondamentalement la dynamique des relations entre les États-Unis et Israël, en reconnaissant officiellement un État palestinien. Une telle action ne ferait pas seulement légitimer l’attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre, mais elle aurait également des conséquences désastreuses que même le Congrès ne pourrait arrêter.
Dès les premiers jours de l’administration Biden, un nouveau flux de fonds américains vers les Palestiniens et les diverses organisations qui les soutiennent, qui avaient été gelés sous le président Trump, a commencé. De plus, le président Biden a demandé 9 milliards de dollars supplémentaires pour l’aide générale à des fins humanitaires, dont une partie, sinon la totalité, sera probablement accordée aux Palestiniens sous forme de subventions sans précédent.
Bien que le projet américain n’ait pas encore été soumis au vote du Conseil de sécurité, il n’y a aucune raison de croire qu’il ait été avancé, surtout à la lumière des appels ouverts au cessez-le-feu lancés par le vice-président dès ce dimanche. La réduction de l’aide humanitaire et la résolution de l’ONU ne sont qu’un prélude à une reconnaissance officielle et unilatérale des États-Unis d’un État palestinien, sans accord avec Israël, à la suite du massacre du 7 octobre.
Une telle démarche serait une déclaration choquante de l’égalité entre Israël et les Palestiniens dans la politique américaine, car cette politique est motivée par les préparatifs des élections de décembre, et non par les aspirations légitimes des Palestiniens. Toute demande d’aide supplémentaire aux Palestiniens devrait être expressément interdite, et le Congrès devrait indiquer clairement que sans que l’administration soumette une quelconque reconnaissance d’un État palestinien au Sénat pour approbation officielle, cela ne serait rien de plus qu’une simple action que le successeur de Biden pourrait et devrait annuler.
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