Une protection rapprochée assignée au Rishon LeZion | Le Shin Bet a révélé des informations concrètes sur une intention d’organisations terroristes de le cibler
Le Service de sécurité générale (Shin Bet) et la police ont transmis ce soir des informations concernant un projet d’organisations terroristes visant à attaquer le Grand Rabbin, le rav David Yossef. Le niveau de menace contre lui a été élevé à 6, le plus haut degré. Le ministère des Affaires religieuses a reçu l’instruction d’assurer une sécurité rapprochée jusqu’à nouvel ordre. Dès la fin du Chabbath, il a commencé à être protégé par des agents de sécurité.
Yishai Cohen | Kikar HaChabbath
Suite à des informations concrètes transmises par le Shin Bet, une protection rapprochée a été assignée au rav David Yossef, Grand Rabbin et Rishon LeZion. Selon Kikar HaChabbat, le Shin Bet et la police ont informé le rav immédiatement après la fin du Chabbat de l’intention d’organisations terroristes de l’attaquer. En réponse, le ministère des Affaires religieuses a été sommé de mettre en place une sécurité immédiate.
Des agents de sécurité se sont rendus à sa résidence, où ils lui ont communiqué des consignes spécifiques pour son emploi du temps et l’ont informé que, dès lors, il serait sous protection rapprochée. Une nouvelle réunion entre les forces de sécurité et les représentants du rav est prévue demain pour transmettre davantage de détails sur la menace identifiée.
Lors d’une interview exclusive à Kikar HaChabbat, le rav David Yossef avait abordé la question de la libération des otages, déclarant : « Depuis le début de la guerre, des dizaines de représentants des familles des otages se sont réunis ici, dans cette pièce. Rencontrer ces familles brise le cœur. On ne peut s’empêcher de pleurer face à leur douleur. »
Il a rappelé que son père, le rav Ovadia Yossef, avait émis une décision claire selon laquelle il est permis et nécessaire de libérer des prisonniers, même des terroristes avec du sang sur les mains, pour obtenir la libération des otages.
« Je ne suis pas dans la salle des négociations, » a précisé le rav, « je ne connais pas les conditions ni les enjeux exacts. Mais sur cette question spécifique de libération des terroristes, je déclare haut et fort : oui, il faut les libérer pour sauver les otages. »
Concernant les craintes que les terroristes libérés reprennent leurs activités, il a ajouté :
« Nous savons que ces terroristes ne deviendront pas des saints. C’est pourquoi des efforts doivent être faits pour les éloigner, comme les exiler vers d’autres pays. Mais la question halakhique ici porte sur un danger immédiat pour les otages contre un danger futur. Et la réponse de mon père était claire : le danger immédiat prévaut. »