Une nouvelle notion a cours en Israël : la conceptsia… Venez la découvrir avec nous.

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Voici les exemples qui peuvent nous permettre de mieux saisir ce concept :
– Les kibboutznikim nourris à la bouillie insipide de la bien-pensance occidentale découvrent les vrais sentiments de leurs voisins.
– Les geeks de l’état-major de Tsahal découvrent qu’un grillage bardé de caméras, même « intelligentes », ne sert à rien.
– Les patrons de la défense israélienne découvrent que les sous-marins, les avions furtifs et les missiles nucléaires ne peuvent pas stopper des va-nu-pieds sur des mobylettes.
– Les stratèges du Shin Bet et du Mossad découvrent que les installations du Hamas sont 10 fois plus puissantes et performantes qu’ils l’imaginaient.
– Le Mossad si redouté, lui qui agit librement à Téhéran ou partout ailleurs dans le monde, découvre qu’il ignore à peu près tout ce qui se trame sous les fenêtres des habitants de Sdérot, à 500 mètres d’Israël.
– Les stratèges israéliens découvrent l’étendue faramineuse des moyens financiers et technologiques mis en œuvre pour nous attaquer, et je subodore qu’ils mettront encore longtemps à découvrir QUI a déployé tout cela dans le seul but de tuer des Juifs.
– Enfin l’intelligentsia (encore un mot dont la racine devrait vous être connue…) israélienne commence juste à découvrir à quel point sa « conceptia » est erronée et combien il devient enfin vital et urgent d’étudier les ressorts psychologiques profonds du monde arabe.
– La promotion de ces études, évidentes pour qui désire survivre dans cette région, nous aurait évité de nous méprendre à 99% sur les tréfonds réels du comportement de nos voisins égyptiens et peut être de comprendre pourquoi ils craignent sincèrement le Hamas tout en lui permettant de faire entre des énormes quantités d’armes
– La connaissance des mentalités arabes aurait permis à nos négociateurs, formés dans le rationalisme occidental, de percevoir l’usage du mensonge arabe qui, chez eux, est souvent « simplement » une deuxième réalité, et une composante essentielle de leur vision fantasmée du monde réel.
– Enfin, nos frères juifs de la diaspora, qui, ici et là comptaient tant d’amis dans les milieux intellectuels, artistiques, politiques de leurs pays de résidence, ces Juifs occidentaux qui se pensaient au contact d’une bien-pensance cartésienne incontournable et détentrice de la seule parole de vérité, eux donc vivent ce viol des illusions (ou plutôt des certitudes) comme une déchirure sanglante car totalement inattendue.
– Comment digérer l’implosion anti-juive des milieux universitaires ?
– Comment interpréter l’inversion scandaleuse pratiquée unanimement par les instances internationales ?
– Comment subir l’absence totale d’empathie pour nos martyrs et comment accepter l’empathie honteuse pour les tueurs palestiniens et leurs soutiens ?
– Comment supporter l’indifférence totale, absolue et universelle envers nos malheureux otages, même Kfir Bibas ?
– Comment continuer sa route diasporique dans des pays ou la chasse aux Juifs ne soulève la moindre objection ?
– Comment continuer à servir des gouvernements occidentaux si prompts à lancer des anathèmes honteux et scélérats contre leurs propres citoyens ?
– Comment envisager la dhimmitude qui s’approche à grands pas ?
– Faut-il, de nouveau, se préparer à être des citoyens de seconde zone ?
L’immense montagne de nos certitudes, l’indestructible colonne de nos illusions se sont effondrées en 24 heures, et le 8 octobre nous a révélé une réalité hideuse, grimaçante, et porteuse de l’odeur pestilentielle de la haine anti-juive.
En Israël ou en diaspora, il faut désormais finir notre mue, rejeter les derniers oripeaux de notre pensée frelatée, balayer ces illusions qui guidèrent nos vies durant si longtemps pour, enfin, entamer une nouvelle étape de la vie du peuple juif.
Regardons la réalité en face sans peur mais sans illusion, et luttons.

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