Illustration : Des manifestants « antifa »
La situation aux Etats Unis, à la suite de la désolante mise à mort de cet afro-américain habitué des prisons, est surprenante : c’est vrai que l’acte du policier qui a tué cet homme est totalement inadmissible, et mérite toutes les critiques possibles, mais la vraie question est de savoir pourquoi les réactions du « public » sont tellement virulentes et violentes.
En France, voici quelques années, un autre cas de cet ordre s’est produit, sans provoquer de telles réactions. Au contraire, la famille de cette personne demande à présent que le public s’élève, a posteriori, contre cet autre scandale…
La vie publique en Israël est également concernée par ce phénomène, à la suite de la mise à mort d’un Palestinien problématique sur le plan psychologique par les forces de police, à la suite d’une erreur de diagnostic.
A partir de cette constation, on a émis certaines suppositions. Comme toujours, on pense à des démarches conspiratrices en tout premier lieu : le groupe qui tourne autour de Beiden, le concurrent de Trump, qui chercherait à déséquilibrer le pouvoir, afin de pouvoir dire qu’il n’est pas capable de tenir tête à une telle protestation publique.
D’autres font appel au développement de groupes anarchistes américains, qui veulent profiter de la colère sourde qui gronde dans le public, en particulier chez les gens qui souffrent de la situation actuelle et des limites imposées du fait de la pandémie qui règne partout. Or c’est une réalité : sur internet, on constate une inquiétante augmentation de groupes et de sites liées à cette tendance, sise très aux extrêmes, communistes et autres, appelée Antifa (antifachiste).
Il se peut qu’il faille faire appel à une autre donnée, celle de l’explosion des gens qui ont visiblement besoin d’user de la violence qui brûle en eux, un peu comme les gilets jaunes l’ont fait en France voici peu.
En Israël, évidemment, tous les moyens sont bons pour générer un mouvement de révolte contre le pouvoir israélien.