Les faits
Valeurs Actuelles1 publie un article sur les malheurs d’un prof d’histoire/géo, abandonné par sa hiérarchie. En effet, cet enseignant a été pris à partie dans son établissement par une mère d’élève musulmane qui n’a pas accepté les remontrances du professeur à l’encontre de sa fille. Le professeur en aurait après elle parce qu’elle est musulmane. Par chance la rencontre se passant dans la salle des professeurs, deux collègues se trouvaient de l’autre côté d’une cloison et ont tout entendu ; ils ont donc pu témoigner pour soutenir leur collègue qui a porté plainte au commissariat de police.
Cette mère d’élève : madame K a hurlé que Stéphane Didier était un « sale professeur raciste et islamophobe ». Le journaliste de VA rapporte les propos de l’enseignant :
« Durant notre échange, cette femme a volontairement porté des propos diffamatoires, intimidants, avec menaces verbales, et outrageux relatifs au racisme antimusulman à l’égard de sa fille, indique Stéphane Didier ».
Pire, il se voit reprocher par la mère de pousser sa fille au suicide. Puis, elle l’accuse de « regarder sa fille de travers » et de la « harceler » avec « ses remarques sur son travail et ses mauvais résultats. »
Enfin, l’enseignant a mis un terme à la conversation lorsque Mme K « a alors évoqué toute seule l’affaire Samuel Paty » tendant, nous dit le professeur « à faire le lien entre le meurtre et mon enseignement ».
« Elle a réitéré ses propos et a ajouté : « Vous savez ce qu’est l’affaire Samuel Paty » !
On peut considérer que c’était une menace de mort à l’encontre de Stéphane Didier !
Aux dires des élèves et de ses collègues, ce professeur était apprécié et n’avait jamais proféré des propos racistes ou antimusulmans. Mais comme dans des cas de plus en plus nombreux, certains musulmans n’acceptent aucune remarque sur le manque de travail ou le comportement de leurs enfants.
L’islam intouchable
Non seulement certains cours sont contestés par des élèves et leurs parents, mais la moindre observation sur l’attitude et le travail de certains élèves sont reçus comme une injure. En ce sens nous sommes en pleine victimisation. Ces remarques sont aussitôt transformées en racisme sous-jacent comme on le constate dans cette affaire, même si l’islam n’a rien à voir avec le racisme. On comprend dès lors que de nombreux professeurs s’abstiennent de faire des remarques négatives aux élèves issus de ces familles. Comme ils savent qu’ils ne seront pas soutenus par leur hiérarchie, ils préfèrent s’abstenir. Cela en dit long sur le climat délétère qui existe de plus en plus dans les établissements scolaires à forte population musulmane. On voit ce même comportement dès l’école primaire.
Cette victimisation n’est que l’envers de l’arrogance de populations immigrées à l’égard du pays d’accueil (qu’ils aient ou non la nationalité française). Cette victimisation n’existait pas (ou peu) il y a quelques dizaines d’années, quand les parents musulmans soutenaient généralement l’école. Aujourd’hui, les droits – sans les devoirs -, sont revendiqués haut et fort. Leur nombre progressant sans cesse, des musulmans, parce qu’ils se sentent soutenus, n’hésitent pas à intimider ceux qui ont la charge d’enseigner leurs enfants dans le cadre de l’Éducation nationale. Il s’agit donc d’une atteinte à l’autorité de l’État. Le chantage au racisme et à l’islamophobie est de plus en plus fréquent et instaure un climat malsain qui ne permet plus aux enseignants de faire cours sereinement. Leur autorité est contestée de plus en plus souvent. Ajoutons que cette victimisation se constate dans tous les domaines : port du voile, même lorsqu’il est interdit dans la sphère publique, prière des rues qui encombrent la circulation, sorties scolaires où des mères veulent accompagner une classe mais refusent de retirer leur voile, etc.
Le président Macron rendait, dans la cour de la Sorbonne, lieu symbolique de l’étude et de la connaissance, un hommage vibrant au professeur Samuel Paty, décapité parce qu’il avait donné un cours sur le droit au blasphème et aux caricatures. Hélas, au-delà des cérémonies et des mises en scène, propres à montrer que le pouvoir agit, rien de concret n’a été fait pour enrayer l’escalade de la violence. Les attaques quasi journalières contre les kouffars, se multiplient un peu partout sur le sol français. L’éducation nationale, selon sa formule « pas de vagues », ne protège pas ses enseignants et leur conseille plutôt « d’éviter certains sujets ». Ainsi je voudrais rappeler l’affaire « Dorothée Moureaux « sanctionnée pour son bien » !
En effet, un article d’Erwan Seznec dans Causeur du 3 juin 2021 rapportait un fait peu médiatisé concernant la « suspension d’une directrice d’école, suite à un tweet dénonçant l’antisémitisme musulman ». « Pour son bien », a soutenu l’Éducation nationale, approuvée par la justice administrative !
Madame Dorothée Moureaux avait tweeté, en soutien à Alain Finkielkraut, traité de « sale Juif », en marge d’une manifestation des gilets jaunes :
« Un déferlement de haine envers Alain Finkielkraut. Honte à eux. Le 19/02 rassemblement contre l’antisémitisme. Il est temps de mettre au pas les musulmans qui sont les premiers à insulter les Juifs. Les extrêmes de droite comme de gauche ne sont pas en reste. »
Cette femme de 58 ans, directrice d’école et conseillère municipale LR à Moissy-Cramayel a dû retirer son tweet. Mais cela n’a pas suffi, car elle a été convoquée à la direction départementale des services de Seine et Marne. Bien qu’elle ait fait savoir qu’elle avait écrit ce tweet en qualité d’élue, elle est suspendue pendant quatre mois puis, bannie de son emploi. Elle devient remplaçante, sans doute jusqu’à la retraite, avec une perte de salaire significative.
Si ses collègues et des parents d’élèves l’ont soutenue, la hiérarchie s’est montrée splendidement dhimmie, comme à son habitude. Un message non équivoque est donc envoyé à l’islam politique : nous faisons le nettoyage dans nos rangs et luttons contre l’islamophobie !
Les islamistes sauront en tirer parti. L’école laïque fait le boulot pour eux !
Évelyne Tschirhart, MABATIM.INFO
1 Valeurs actuelles du 10 juin 2021 : Cognac, le supplice d’un prof abandonné par Amaury Bucco