Dimanche soir, à une encablure de la tenue des JO, le monde regarde la France où des législatives historiques laissent commentateurs et politiques spéculer alors que Gabriel Attal annonce sa démission : un seul homme, à l’entendre, sait de quoi sera fait demain, Jean-Luc Mélenchon, qui a parlé à 20h02, sommant le Président de la République d’appeler le Nouveau Front Populaire à gouverner et le Premier ministre de s’en aller, et annonçant quelles mesures parmi les 150 allaient être prises par décret.
À acter: une participation de 67,10 % et ce pari, le pari des désistements, qui a fonctionné et barré la route au RN, lequel reste le 1er parti de France, si l’on accepte de considérer que le NFP, cette alliance du déshonneur, est, pour reprendre les mots d’Edouard Philippe, un parti s’étendant ce soir, à la faveur d’arrangements électoraux souvent hallucinants, “de Philippe Poutou à Edouard Philippe”.
Aucun bloc n’ayant atteint la majorité, nombreux évoquent “un accord de circonstance”, “une alliance du Centre”, “pour éviter le péril” et favoriser à court terme la stabilité, et plus jamais ” un homme seul”, “un petit groupe d’experts”.
Franz-Olivier Giesbert assure que “Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron renaissent à l’occasion de ce scrutin”, pendant que Gilles-William Goldnadel tweete: “Mélenchon se pavane. Le Parti Antisémite n’a pas été vaincu. Félicitations pour leurs petites combines à MM Macron, Glucksmann, Attal et Hollande. Sans oublier le CRIF. Ils seront responsables du vent mauvais qui vient. Ils ont tout mon mépris”.
À noter : les accouplements politiques et les manipulations médiatiques viennent d’accoucher d’un monstre en portant à l’Assemblée un Raphaël Arnault, multi condamné, apologiste des pogroms, triple fiché S.
Extrait de Tribune Juive