Un très grand deuil a frappé la communauté orthodoxe dans le pays, tout en concernant en fait l’ensemble du peuple juif : un jeune père a perdu son fils unique alors qu’il n’avait que quelques mois, en ce qui est appelé « mort en berceau » (« mot ba’arissa »), à défaut d’avoir un diagnostic plus exact.
Ceci est bien entendu en soi un événement dramatique, mais au courant de la semaine de deuil que les parents ont consacré à cet enfant, leur premier-né, le père a lui aussi été frappé d’un incident cardiaque fulgurant, duquel il est décédé à son tour !
Il s’agit d’un jeune marié, habitant à Bené Brak, mais ayant étudié à la Yechivath Mir de Brachfeld (Kiryath Séfer, ou Modi’in ‘Ilith), émanant des plus importantes familles du pays.
L’enterrement, ce dimanche soir 17 kisslev, a attiré un très grand public, d’autant plus que ce jeune homme, du nom de Yits’hak Méïr Weiss zal, était connu pour son attention à autrui et pour sa bonté. Le public, et en particulier les rabbanim qui ont parlé de lui, n’ont pas pu retenir leurs larmes. Ils ont insisté tous sur le message pressant qui émane de ce drame pour l’ensemble de la communauté, de réfléchir à la conduite de tous et aux éléments que, visiblement, il faut corriger.