À la lumière de la grave discrimination dans la restriction des synagogues par rapport aux restaurants – là, 10 personnes sont acceptées au maximum, et dans les restaurants, 50 ! -, le rav Yehouda Dérhi, rav de Beèr Chéva’, s’adresse au ministre de la Santé Edelstein et explique: « Il existe un argument fondamental qui mine la validité halakhique et morale de certaines des directives du ministère – comment dès lors un responsable spirituel en sa ville pourra-t-il exiger que l’on applique des directives fondamentalement infondées ? »
Be’hadré ‘Harédim
L’indignation du public face à la discrimination des synagogue face aux restaurants dans le cadre des restrictions gouvernementales a conduit le rav Yehouda Deri rabbin de Be’er Sheva et membre du Conseil rabbinique en chef à contacter le ministre de la Santé, le député Yuli Edelstein, au sujet de cette discrimination.
Sous le titre « Disproportion sévère avérée dans les directives du Ministère de la Santé », le rav écrit : « Vous savez très bien que les rabbins d’Israël dans chaque ville ont accepté les directives du ministère de la Santé et ont veillé à les faire faire accepter à titre d’instructions halakhiques, quand bien même elles concernaient des points fondamentaux tels que la prière dans les synagogues, l’immersion dans les mikvé, l’organisation de mariages ou de funérailles et plus encore. «
«Cependant, les doutes et la perplexité sont croissants, tant chez les rabbins que parmi les gens du peuple face aux décisions de votre ministère qui discriminent radicalement le public pratiquant, au point de fouler au pied réellement tout ce qui est sacré – ce qui n’est pas le cas dans d’autres domaines, tels que les plages et les piscines et les manifestations de masse, où des milliers de personnes peuvent rester ensemble pendant de nombreuses heures et souvent sans garder les distances et autres instructions, tandis pour les prières dans les synagogues et la tenue des ‘houpoth et l’organisation des funérailles qui ont lieu dans un espace ouvert tout en observant strictement toutes les instructions, vous avez décidé que cela était limité à 20 personnes !
« Il est intéressant de noter que ce n’est pas une simple allégation de discrimination, mais il y a ici un argument de fond qui mine la validité halakhique et morale de ces directives du ministère ! Et alors, comment un responsable rabbinique dans sa ville peut-il exiger que l’on applique des directives qui sont fondamentalement infondées. »
Le rav Dérhy conclut sa lettre : Je vous adresse un appel pressant d’agir immédiatement pour corriger ce défaut, et le plus tôt sera le mieux ! Et surtout à l’approche des jours de miséricorde et de seli’hoth et des prochaines fêtes de Tichri, quand, comme on le sait, les synagogues sont bondées, et il est presque impossible de les diviser en groupes avec ‘hazan, Séfer Tora, etc., particuliers !