Sur le fond de la crise qui est actuellement en augmentation, du fait du retour des cas de personnes atteintes du virus, et du renforcement des précautions à prendre, le rav Mordekhaï Malka, l’un des rabbanim de la ville de Elad, où les chiffres de personnes positives au virus sont inquiétants, a déclaré : « En raison de l’aggravation de la situation et du relâchement du respect des réglementations, j’ai statué pour les rabbins de la ville que les gens qui ne portent pas de masque ne dvoivent pas être autorisés à monter à la Torah ni servir en tant qu’officiants publics. Ceci, dans le but d’accroître la sensibilisation au danger et aux efforts que chacun doit développer. »
Par ailleurs, une enquête personnelle de l’un des journalistes a permis de savoir que dans le public « lituanien », pratiquement tout le monde met le masque, dans le public sefarade, c’est plutôt mitigé, et dans le monde ‘hassidique, la situation est inversée.
Typique d’ailleurs de cette différence : à deux quartiers près, à Afoula (où se trouvent de nos jours les bureaux de Kountrass, comme on sait), le quartier où vivent 300 familles orthodoxes de type dit « lituanien » (aucun n’est de cette origine, mais passons), il n’y a eu aucun cas de contamination. En revanche, de l’autre côté de la route (65), dans le quartier de Afoula ‘ilith, où s’est formée une communauté ‘hassidique, liée à Wizhnits, il y a eu quelques cas.
Aussi surprenant que cela puisse paraître (aux yeux de certains), la protection en provenance de ces masques semble bien faire effet – en empêchant le passage de la salive, qui semble être la source des contaminations réciproques.
Le problème avec le genre humain est et reste toujours le même: tant qu’une personne ne s’est pas prise elle-même un poteau de face, elle continue insouciante comme si de rien n’était.