Un proche de la communauté juive : voici le nouveau Premier ministre de la Belgique

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L’accession de De Wever au poste de Premier ministre marque la première fois qu’un nationaliste flamand prend les rênes du pays.

Un changement significatif dans l’attitude envers Israël est également attendu prochainement.

Israël Gradwohl | Kikar HaChabbath

Ce matin (lundi), après huit mois de négociations épuisantes suite aux élections belges, le politicien conservateur Bart De Wever s’est présenté au palais royal pour recevoir officiellement sa nomination au poste de Premier ministre des mains du roi Philippe de Belgique.

La formation du gouvernement a été rendue possible après qu’un accord a été conclu vendredi dernier entre cinq partis sur divers sujets, avec un accent particulier sur l’économie et la gestion budgétaire.

À la tête de la coalition se trouve le parti de De Wever, la Nouvelle Alliance Flamande (N-VA).

De Wever devrait faire sa première apparition aujourd’hui en tant que Premier ministre de la Belgique devant des dirigeants de l’Union européenne, afin de discuter du conflit le plus meurtrier en Europe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022.

Un changement significatif dans la politique de la Belgique envers Israël est également attendu. Pendant un an et trois mois, la Belgique a été l’un des pays les plus hostiles envers Israël.

Dans l’accord de coalition, il est précisé que la politique vis-à-vis de Jérusalem et du « conflit israélo-palestinien » sera désormais définie comme « neutre ».

Le nouveau Premier ministre est connu pour ses liens étroits avec la communauté juive de Belgique. Il est d’ailleurs à l’origine de l’intégration du député juif Michael Freilich dans son parti.

En tant qu’ancien bourgmestre d’Anvers, De Wever connaît bien les communautés juives et ‘hassidiques du pays, ce qui se reflète clairement dans l’accord de coalition, notamment en ce qui concerne le changement d’attitude favorable envers Israël.

Selon Israël Hayom, l’accord de coalition signé entre les partis inclut un engagement à reconnaître le Hezbollah comme une organisation terroriste et à s’opposer fermement au programme nucléaire iranien.

Michael Freilich, actuellement député au sein du parti de De Wever, a joué un rôle clé en poussant à l’inclusion de clauses pro-israéliennes dans l’accord de coalition, dans le but de modifier une politique de longue date, historiquement défavorable à Israël.

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