De ce fait, il semble donc que la politique étrangère de la France ne sera plus un domaine exclusivement réservé à l’Elysée. Quant à celle de l’Union européenne, nous constatons de profondes divergences entre les pays de l’Ouest et le bloc de l’Est dirigé aujourd’hui par la Hongrie. La récente visite à Moscou de Viktor Orban, actuellement président du Conseil de l’Europe, prouve la vive préoccupation sur la guerre de la Russie contre l’Ukraine plutôt que celle menée à Gaza contre le Hamas. Durant la récente campagne électorale, la gauche radicale en France a sévèrement condamné Israël et a soutenu la Cour Pénale Internationale (CPI) dans ses poursuites contre le gouvernement Netanyahou « pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité présumés commis dans la bande de Gaza. » Le Nouveau Front National a également indiqué qu’il suivrait l’Espagne et reconnaîtra immédiatement l’État de Palestine. Pire encore, tel que le Général De Gaulle en juin 1967, il décrètera un embargo sur les livraisons d’armes à Israël et rompra avec le soutien “coupable de la France au gouvernement suprémaciste d’extrême droite de Netanyahou” pour imposer un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Il souhaite infliger des sanctions contre l’exécutif israélien “tant que celui-ci ne respecte pas le droit international à Gaza et en Cisjordanie” et demandera la suspension de l’accord d‘association Union européenne-Israël, “
Nous avons connu dans le passé des sanctions anti-israéliennes promulguées par les différents gouvernements français mais jamais un chef de parti n’a soutenu des slogans antisémites propagés par ses militants tel que « libérer la Palestine du fleuve à la mer. » Comment interpréter cet odieux slogan, cheval de bataille de « la France insoumise » sinon par la « disparition de l’Etat d’Israël. »
Rappelons que le président Macron avait affirmé que la reconnaissance de la Palestine n’est plus un tabou et que le Rassemblement national a déclaré que cette reconnaissance serait « une victoire du terrorisme. »
Dans ce contexte, nous regrettons que certains ministres du gouvernement Netanyahou sont intervenus bêtement dans la campagne législative et ont soutenu publiquement la « nouvelle politique pro-israélienne du Rassemblement national. » Il n’y a aucune comparaison à faire entre l’extrême droite israélienne avec celle qui existe en Europe depuis les années sombres. Les idéologies et les objectifs sont bien différents.
Certes, depuis le 7 octobre, Israël est isolé sur la scène international mais l’Etat juif ne peut soutenir des partis de droite fascistes ni des partis antisémites et antisionistes de gauche. Nous déplorons toute ingérence dans les affaires intérieures d’un pays étranger et nous refusons toute intervention française ou américaine dans nos affaires et nos décisions gouvernementales.
Les appels aux Juifs français à immigrer en Israël adressés hier par Ariel Sharon et ceux aujourd’hui par Avigdor Libermann sont déplacés et contreproductifs.
Poursuivre la politique de l’autruche et condamner systématiquement l’Etat d’Israël encouragera les attentats terroristes et déstabilisera le Moyen-Orient mais n’épargnera pas, non plus, l’Europe.
Quand on connaît le sens des mots, on sait que « les partis de droite fasciste » sont les partis pro islamistes. Le NFP /FI peut même être vu comme le plus dangereux mouvement d’extrême-droite fasciste de toute l’Europe, voire du monde occidental. Le gouvernement français, allié du NFP, est lui aussi un parti d’extrême droite fasciste. Au même titre que Vichy. Contrairement à ce que prétend cet article, il est souhaitable que le gouvernement Israélien prenne conscience de la plongée de l’Europe de l’ouest dans le fascisme islamiste. Les Israéliens ( a fortiori les Européens et les Français eux-mêmes) devraient considérer le gouvernement français et ses alliés européens comme de ennemis à abattre.
Est lui aussi un gouvernement d’extrême droite fasciste (ligne 8)
J’ajouterai que le gouvernement Israélien n’a pas à « prouver ses bonnes intentions ». Imagine-t-on Churchill tenter de prouver sur bonnes intentions à Mussolini ou Pétain ? Ce qui est contre-productif c’est de perdre son énergie à essayer de convaincre des gouvernements antisémites et collaborationnistes. Il faut les prendre pour ce qu’ils sont : des ennemis. Ennemis d’Israël et plus encore ennemis de leurs propres peuples.