Un navire appartenant à l’homme d’affaires israélien Eyal Ofer a été attaqué en pleine mer. Deux des personnes s’y trouvant, des ressortissants étrangers, ont été tués dans l’attaque.
Be’hadré ‘Harédim
Un navire exploité par Zodiac Maritime, basé à Londres et appartenant au magnat israélien Eyal Ofer, a été attaqué la nuit dernière (vendredi). Selon les médias mondiaux, il y a deux morts.
Le navire Zodiac Maritime a été attaqué par un navire militaire, et non par des « pirates », ont rapporté les médias arabes. L’attaque a tué deux membres d’équipage, un citoyen britannique et un autre roumain. La société a annoncé qu’elle n’était pas au courant des dommages causés à d’autres personnes.
Le navire aurait été attaqué au large des côtes d’Oman dans la mer d’Oman, a déclaré un groupe militaire britannique. Un communiqué de l’Autorité maritime britannique a indiqué qu’elle avait enquêté sur l’incident d’une attaque contre un navire dans la mer d’Oman au large des côtes d’Oman qui a eu lieu jeudi soir dans le nord-est de l’île de Masira. L’emplacement est à environ 300 kilomètres au sud-est de Mascate – la capitale d’Oman.
Aucun autre détail n’a été donné dans la déclaration, mais il a été rapporté que l’attaque n’avait pas été menée par des pirates, mais apparemment par une attaque militaire. Plus tôt hier (jeudi) à midi, l’unité militaire britannique a signalé qu’elle enquêtait sur un autre incident dans la même région, mais même dans ce cas, les détails sont vagues et peu clairs.
Aucune déclaration officielle n’a été publiée au nom de la Principauté d’Oman concernant l’attaque et les responsables locaux n’ont pas répondu à une demande de commentaires des médias. Le porte-parole de la marine américaine, qui est également en tournée au Moyen-Orient, n’a pas répondu à une demande de commentaire.
L’incident survient au milieu des tensions sur l’accord nucléaire que l’Occident tente de faire avancer avec l’Iran, et alors que les négociations sur le retour de l’accord ne progressent pas à Vienne. Depuis que le président de l’époque, Donald Trump, a unilatéralement retiré l’Amérique de l’accord de 2018, il y a eu une série d’attaques de navires dans la région soupçonnés d’être perpétrés par Téhéran en représailles aux sanctions.