Un hebdomadaire arabe licencie l’un de ses journalistes après une visite en Israël

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Des journalistes égyptiens manifestent pour la liberté de la presse au Caire le 3 mai 2016
KHALED DESOUKI (AFP)

L’hebdomadaire égyptien Al-Ahram a décidé de licencier Khaled Saad Zaghloul, l’un de ses journalistes, suite à une récente visite dans l’Etat hébreu, a rapporté le quotidien israélien Maariv.

L’annonce, faite par communiqué, précise qu’ »Al-Ahram Magazine met fin à son contrat avec Zaghloul après avoir appris qu’il s’était rendu dans l’entité sioniste entre le 17 et le 19 décembre ».

« Nous sommes attachés aux principes arabes et à la question palestinienne », a expliqué le document publié par l’hebdomadaire arabe basé à Paris.

Conçu par des journalistes égyptiens francophones ou arabophones, Al-Ahram Hebdo est dirigé par le quotidien gouvernemental du même nom, lui basé au Caire.

Originaire de la capitale égyptienne, Khaled Saad Zaghloul vit actuellement à Paris. Selon son profil Facebook il a étudié les Sciences politiques à la Sorbonne ainsi que les relations internationales. Sur les réseaux sociaux, il se présente comme « ancien journaliste et grand reporter à Paris pour Al-Ahram Hebdo« .

Khaled Saad Zaghloul a par le passé eu l’occasion de rencontrer des personnalités politiques telles qu’Emmanuel Macron, Alexis Tsipras, Jacques Chirac ou encore Yasser Arafat.

Il s’est rendu en Israël la semaine dernière lors du déplacement d’une délégation de journalistes et de chercheurs européens issus du monde arabe.

Parmi eux, Nader Allouche. Invité à s’exprimer sur i24NEWSce journaliste spécialiste du monde arabo-musulman avait alors déclaré que lors de son arrivée dans l’Etat hébreu il avait eu « honte que les Palestiniens n’aient pas fait ce que vous [les Israéliens] avez fait », précisant « ce que vous avez construit est incroyable ».

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