Un haut responsable du système de sécurité a commenté le fait que le Premier ministre n’avait pas été informé des alertes dans la nuit précédant l’horrible massacre : « Nous n’avons pas estimé que la menace était réelle » (sécurité).
Kikar haChabbath – Kobé Ettinger
Un haut responsable de l’establishment sécuritaire a évoqué le fait que le Premier ministre Benjamin Netanyahou n’avait pas été informé des avertissements dans les heures précédant le massacre du 7 octobre : « Nous n’avons pas évalué que la menace était réelle ».
Le haut responsable de la sécurité a été cité ce soir sur News 12 comme expliquant : « Nous informons le Premier ministre lorsque nous pensons que la menace est réelle. »
Selon lui : « Ce n’est pas ce que nous avions estimé ce soir-là. Le saut de l’équipe Tequila était de rassembler plus d’informations et une marge de sécurité. Quand vous informez un Premier ministre, c’est à ce moment-là que vous décidez de sauter le pas. »
Il convient de noter que dans une interview accordée au site Mida, Ido Netanyahou, le frère du Premier ministre Binyamin Netanyahou, a déclaré que : « Si l’armée n’a pas pris la peine de réveiller le Premier ministre en pleine nuit, elle signifie qu’ils n’ont pas du tout prêté attention à ce que le gouvernement ou le premier ministre diront à ce sujet. Ils ont préféré ne pas entendre son opinion du tout, parce qu’il leur ordonne peut-être d’agir d’une manière qu’ils ne veulent pas faire. »
On se souvient peut-être que dans les jours qui ont suivi l’attaque surprise, il a été publié sur ‘Hadachot 12 que pendant la nuit, la nuit de Sim’hath Tora, un message électronique a été envoyé depuis l’une des bases du sud avec un rapport et un avertissement à propos de certains faits troublants qui se faisaient voir dans toute la bande de Gaza. Mais le Premier ministre a été informé vers 06h30.
Vers 01h00 du matin – la nuit de Sim’hath Tora, le chef d’état-major reçoit une mise à jour d’abord du Shin Bet, puis du commandant du commandement sud.
Deux heures et demie plus tard, à 3h30, le bureau du chef d’état-major réveille le chef d’état-major, qui demande une conférence téléphonique pour évaluer de manière ordonnée la situation.
Le général de division Oded Basiuk, chef de la division des opérations, tient une conférence d’évaluation de la situation avec ses hommes et il y a des « signes indicatifs ». Le général Basiuk propose des explications possibles à ce qui se passe, allant d’un exercice du Hamas à la possibilité que celui-ci se prépare à une « action stratégique contre Israël dans les heures à venir ». Mais à la fin, il déclare qu’à ce stade « il n’y a pas d’explication satisfaisante » à ce qui se passe dans la bande de Gaza, et conclut que les membres de l’unité 8200 s’efforceront d’approfondir l’information autant que possible…
Ce témoignage a évidemment une grande importance pour le « dossier Netanyahou ».
