Le ministère ukrainien de la Défense a annoncé ce soir qu’un haut général russe a été tué lors des combats à Kharkov | Les Ukrainiens ont réussi à intercepter une conversation entre deux officiers russes du FSB qui discutaient de la mort d’un général russe nommé Vitaly Grasimov (notre photo) | En outre, les agents se sont plaints que leurs communications sécurisées ne fonctionnaient plus en Ukraine.
Be’hadré ‘Harédim – Yanki Farber
Le ministère ukrainien de la Défense a annoncé qu’un haut général russe a été tué dans la ville de Kharkov. La victime est Vitaly Grasimov, un officier avec le grade de général de division (équivalent au grade de général de division dans l’armée israélienne), qui a été commandant adjoint de la 41e armée de Russie.
Grasimov est sorti diplômé de l’École de commandement de Kazan en 1999 et de l’académie militaire des Forces armées de la Fédération de Russie en 2007. Il a participé à la Seconde Guerre de Tchétchénie et à l’opération militaire russe en Syrie. Grasimov a reçu une médaille pour la conquête de la Crimée, et en 2016, il a reçu le commandement de la 35e division de la 41e armée d’armes combinées.
Ce soir, l’armée ukrainienne a rapporté qu’il avait été tué pendant les combats. Grasimov a été tué à l’extérieur de la ville de ‘Harkov, dans l’est de l’Ukraine, avec d’autres officiers supérieurs. Le ministère ukrainien de la Défense a rapporté avoir intercepté une conversation entre deux officiers russes du FSB qui discutaient de la mort du général et se sont plaints que leurs communications sécurisées ne fonctionnaient plus en Ukraine.
Grasimov a participé à la Seconde Guerre tchétchène, à l’opération militaire russe en Syrie et à l’annexion de la Crimée, et a reçu des médailles pour ces guerres. Grasimov est le deuxième général russe de la 41e armée à mourir moins d’une semaine après l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine. Début mars, il a été confirmé que le général de division Andrei So’hovetsky avait également été tué.
La perte d’officiers supérieurs a donc lieu alors qu’une grande partie de la force d’invasion de Poutine a subi des problèmes logistiques, voyant leur moral s’effondrer face à la résistance ukrainienne. L’échec de son système de communication crypté pourrait être un autre coup dur.
Le ‘Guardian’ britannique rapporte qu’au cours de la conversation, l’officier ukrainien du FSB a été entendu demander à son supérieur s’il pouvait parler via un système sécurisé, ce dernier lui répondant : « ça ne marche pas, le système ‘Cryptophone’ est particulièrement cher », alors que le ministère russe de la Défense l’a présenté en 2021 avec un grand coup de publicité…Il est garanti de fonctionner « dans toutes les conditions », ont déclaré les responsables russes. Mais il s’avère que quelqu’un ou quelque chose a perturbé la relation.
Mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que la guerre était « comme un cauchemar » pour la Russie et a salué l’effort de résistance ukrainien. Ses remarques sont intervenues après que Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice américaine aux Nations Unies, a accusé Vladimir Poutine de comploter pour « détruire l’Ukraine » en bombardant des villes.
