Un élève met les tefilinnes à la récréation, et est menacé d’expulsion de son école…

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La députée Galit Distel-Atbaryan a réagi avec colère à la suspension d’un élève par le directeur d’une école à Ramat Gan, après qu’il ait mis les tefilines en classe. Elle a dénoncé cet incident choquant et a annoncé qu’elle allait proposer une loi garantissant aux élèves le droit de mettre les téfilines dans les écoles et dans l’espace public.

« Nous avons fini d’avoir peur de ceux qui ont peur de leur propre judaïsme », a-t-elle déclaré.

Be’hadré ‘Harédim

« Un enfant humilié pour avoir mis les tefilinnes dans l’État juif »

Réagissant fermement à cette affaire, la députée a déclaré :

« Dans l’État des Juifs, un enfant qui met les tefilinnes est humilié par le directeur de son école. »

Elle a accusé le directeur d’avoir rabaissé l’élève, confisqué ses tefilinnes et lui avoir infligé une détresse morale inacceptable.

« Clarifions bien les choses », a-t-elle poursuivi, « dans l’unique État juif au monde, lorsqu’un enfant fait un ‘acte répréhensible’ comme mettre les tefilinnes, son directeur l’humilie et le réprimande. »

Selon elle, le directeur souffre d’un complexe auto-antisémitisme et devrait suivre un traitement.

« Nous assistons à une oppression du peuple juif dans son propre pays »

Distel-Atbaryan a affirmé que le peuple juif en Israël est opprimé dans sa propre nation, alors même qu’il est fier de son judaïsme et de son identité.

Elle a dénoncé « une minorité extrémiste, violente et auto-antisémitisme », qui, selon elle, prend le contrôle de postes clés, comme ceux de directeurs d’écoles, et persécute les élèves qui préservent la tradition de leurs ancêtres.

Une proposition de loi pour défendre le droit aux tefilinnes

En tant que présidente du comité pour le renforcement de l’identité juive dans les écoles publiques, Distel-Atbaryan a annoncé qu’elle présenterait dimanche une proposition de loi visant à garantir que chaque élève en Israël puisse, avec fierté et dignité, mettre les tefilinnes au sein de son école et dans l’espace public.

Elle a averti que si un enseignant ou un directeur osait s’exprimer contre le port des tefilinnes, il serait immédiatement convoqué devant une commission disciplinaire en vue d’un possible licenciement.

« Nous avons fini d’être des lâches, nous avons fini d’être les esclaves d’une minorité extrémiste et violente qui considère le judaïsme comme une catastrophe », a-t-elle conclu.

« Nous avons fini d’avoir peur de ceux qui ont peur de leur propre judaïsme. Vous ne nous ferez plus taire. »

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