La correspondance révélée entre Yair Lapid et Yoav Galant, lors des votes du plénum sur la loi du raisonnable, prouve que c’est l’opposition qui a fait exploser les pourparlers pour parvenir à des accords – et non la coalition.
JDN
Lapid a menti en public : ce soir (dimanche), Kan 11 a révélé une correspondance entre le chef de l’opposition et président de Yesh Atid, le député Yair Lapid, et le ministre de la Défense Yoav Galant, lors des votes critiques du plénum de la Knesset la semaine dernière sur la loi visant à réduire la cause probable. Il s’avère que la raison pour laquelle les efforts de compromis du ministre de la Défense ont échoué à la dernière minute est à cause des amis de Lapid dans l’opposition, et non, comme il l’a accusé dans des entretiens ultérieurs, qu’Itamar Ben Gvir et Yariv Levin étaient ceux qui ont saboté les contacts pour parvenir à un accord.
Selon le rapport, le chef de l’opposition a envoyé un message désespéré au ministre de la Défense et a écrit que les chefs des partis « Israël Béteinou » et « Haavoda » ne lui permettaient pas de parvenir à un compromis. « Je n’ai aucun moyen de le faire », a-t-il écrit. Lapid a répondu à la proposition de Galant de retarder l’applicabilité de la loi de cinq mois supplémentaires, pour permettre près de six mois supplémentaires de pourparlers sur la réforme juridique, dans une tentative de parvenir à un compromis global.
Mais Lapid n’a pas réussi à recruter ses partenaires dans l’opposition et la proposition de compromis a donc échoué. Tout cela n’empêche pas Lapid, puisque les pourparlers ont échoué, de fustiger les accusations portées contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou, Levin et Ben Gvir. Hier dans une interview, Lapid a déclaré que « Levin et Ben Gvir sont entrés dans la chambre de Netanyahou, ont frappé sur la table et Netanyahou s’est rendu », mais il s’avère qu’il y avait aussi de l’autre côté qui ont frappé à la table d’une manière ou d’une autre.
Aujourd’hui, Lapid a posé une condition pour reprendre les pourparlers à la Maison du Président – geler la réforme législative pour une période de 18 mois. Lapid a répondu au rapport et a affirmé de manière évasive que « dès le premier jour, nous avons dit qu’il était inutile de s’appuyer sur les promesses de Netanyahou, car il mentira toujours. Ce qui n’est pas scellé à l’avance dans la législation n’arrivera pas. Les solutions de dernière minute en plénière ne sont pas la bonne façon de traiter avec des escrocs. »