Le rav Yits’hak Roth, du Yated Nééman, parle en fait d’une plainte non fondée. A quel titre ?
Pour la première fois dans l’histoire internationale, est jugé un Etat qui est entré en guerre contre une organisation voyoue qui déclare d’une manière publique et officielle de sa volonté de le détruire devant la Cour internationale de Justice de La Haye.
L’Afrique du Sud a intenté une action en justice contre l’État d’Israël au motif qu’Israël viole le traité signé dans le but de prévenir et de punir le crime de l’extermination d’un peuple. En termes plus simples : l’État d’Israël luttant contre l’organisme ‘Hamas et ses métastases à Gaza, n’entreprend pas moins qu’un génocide…
Les références apportées par l’Afrique du Sud incluent toutes sortes de citations partielles de militaires, de politiciens, de personnalités publiques et même de chanteurs… n’importe quelle expression malvenue est devenue partie intégrante de l’acte d’accusation qui a été transmis devant la Cour internationale de Justice.
Dans un monde normal, les pétitionnaires auraient du être rejetés du haut des marches.
Israël ne commet pas de « génocide » dans la bande de Gaza, mais il a réagi à la guerre qui lui a été imposée après un terrible massacre de ses citoyens, sans aucune provocation de sa part (NDLR : tout juste après avoir fait l’énorme bêtise de penser, des décennies durant, que le ‘Hamas s’était calmé et qu’on pouvait lui faire confiance, jamais il n’attaquerait plus Israël). Celui qui a perpétré le « génocide » était l’organisation Hamas
qui contrôle la bande de Gaza et qui a été choisi pour la diriger par une majorité de la population qui y vit. Les citoyens de la bande de Gaza ont soutenu et aidé les crimes odieux commis par leurs hommes contre l’Etat d’Israël. Donc il n’y a pas à voir en eux une population innocente.
Dans l’acte d’accusation sont rapportées des attaques de l’armée israélienne contre des écoles et des jardins d’enfants, ainsi que des hôpitaux, mais aucune mention n’est faite de la présence dans ces bâtiments d’entrepôts de munitions, des positions de combat et des tunnels ont été creusés sous eux, destinés à être utilisé par les terroristes du Hamas. Dans les hopitaux eux-mêmes, certains membres des équipes médicales étaient des terroristes, et donc toutes les restrictions conçues par les peuples en ce qui concerne les règles de guerre ne sont pas applicables dans un tel contexte. En fait, selon la loi internationale, il n’y a aucune protection pour les bandes terroristes qui violent de manière ouverte les règles des lois de la guerre, et le Hamas, comme chacun le sait, les utilise une population civile comme « bouclier humain » et les immeubles publics comme positions de combat.
Il n’existe aucune base légale pour intenter une action en justice contre l’État d’Israël.
De manière générale, l’Afrique du Sud n’est pas concernée par ce litige et ne dispose d’aucun droit de recours pour pouvoir déposer une plainte. De plus, un procès concernant une question « juridique » concernant un conflit ne peut être déclenché que par un pays à part entière, tandis que de l’autre côté n’en est pas un. Bref, il s’agit d’une attaque totalement infondée, manquant toute relation avec les faits, qui n’a également aucun fondement dans les règles judiciaires de la Cour internationale de Justice de La Haye. Ces données ne l’ont pas empêché cette instance, où siègent les juges des pays « éclairés » qui contrôlent le respect des droits de l’homme comme la Russie et la Chine, freinent la pétition et en discutent.
Dans l’État d’Israël, on aurait pu ignorer complètement le tribunal, car Israël n’en fait pas partie, mais on a préféré s’occuper de répondre à la propagande antisémitisme et y envoyer un représentant en son nom pour la représenter face à cette plainte infondée.
Dans le monde antisémite d’aujourd’hui, il est difficile de voir une situation dans laquelle la Cour acquitterait complètement l’État d’Israël parce que la majorité antisémitisme anti-israélien automatique y sera appliquée de toute façon, même si cette instance n’a aucune autorité pour imposer ses décisions, par un tel procès peut être infligé à l’État
d’Israël un dommage moral. S’il se trouve que l’opinion minoritaire aura une place significative, il sera possible de réduire les dimensions du préjudice explicatif
au niveau international.