Un document saisi « détaille le plan du Hamas visant à exploiter les otages et à manipuler l’opinion publique »
Le Hamas de Sinwar, notre ennemi numéro un, a planifié la souffrance psychologique comme une arme contre le gouvernement d’Israël et par conséquent contre l’État d’Israël. Son arme première n’est pas le stock de missiles, dont il connait l’inefficacité face au dôme de fer, ni les morts qui une fois enterrés ne font plus de bruit, mais les otages vivants qui sont une torture psychologique, affective, morale, sociétale, mais surtout une arme de destruction de l’unité du peuple.
La gauche israélienne, notre ennemi intérieur, numéro deux, a pris en otages les otages, et fait la même chose que le Hamas, à savoir faire pression sur le gouvernement pour le faire tomber, alimente la désunion nationale comme elle a toujours cherché à le faire, même avant la guerre et aide le Hamas dans ses revendications, comme le fait de pousser le gouvernement à se retirer de l’axe de Philadelphie. Quand on nous dit – ce qui est une manipulation honteuse – qu’une majorité d’Israéliens est pour ce retrait, ce n’est que pour contraindre le gouvernement à céder, sans aucune assurance d’une quelconque contrepartie.
L’administration Obama-Biden est l’ennemie de Netanyahou. Ce désobéissant allié, qui ne veut pas se plier à la vision américaine du Moyen-Orient, qui se ferait au détriment d’Israël, pour s’allier les bonnes grâces des pays arabes et en cela elle est notre ennemie numéro trois.
Enfin, quand la gauche israélienne devient l’allié de l’Administration Obama-Biden, qui subventionne – via des sociétés-écrans – les manifestations des bourgeois de Tel-Aviv, le gouvernement d’Israël a alors besoin d’un homme inébranlable comme Netanyahou pour tenir les rênes du pays.
C’est ce scénario qu’a mis au point le Hamas, et qui se trouve dévoilé dans des documents retrouvés lors des combats à Gaza.
Un fichier obtenu à partir de l’ordinateur de Sinwar détaille la stratégie du groupe terroriste.
Des documents confidentiels, obtenus à partir de l’ordinateur d’un haut dirigeant du Hamas, détaillent la stratégie du groupe terroriste visant à exploiter les otages, à manipuler l’opinion publique et à reconstruire ses capacités militaires sous le couvert de négociations de cessez-le-feu.
Le document, rapporté pour la première fois par le journal allemand Bild, semble donner un aperçu des tactiques impitoyables du Hamas et de son mépris envers les civils palestiniens à Gaza.
Les documents, qui, selon la chaîne d’information israélienne Channel 12, étaient entre les mains de l’armée israélienne en avril 2024, auraient été retrouvés sur un ordinateur à Gaza qui aurait appartenu au chef du Hamas Yahya Sinwar.
S’ils sont authentiques, ils révèlent comment les dirigeants du groupe terroriste trompent la communauté internationale et tourmentent les familles des otages israéliens – tout cela dans un seul but : reconstruire les capacités militaires du Hamas et sécuriser son contrôle continu sur la bande de Gaza.
Le document met en évidence plusieurs facteurs que le groupe terroriste entend prendre en compte dans la gestion des négociations de cessez-le-feu. Il met par exemple l’accent sur la nécessité de maintenir « la capacité du Hamas à agir contre Israël », d’« épuiser » l’appareil politique et militaire israélien et d’affaiblir Israël par la pression internationale.
Le document ne mentionne pas le corridor de Philadelphie, la zone frontalière entre Gaza et l’Egypte qui a été au centre des négociations ces dernières semaines. Pourtant, Israël n’a annoncé qu’il détenait le « contrôle opérationnel » de ce corridor qu’à la fin du mois de mai, après la rédaction du document.
Selon le document, le Hamas n’a pas l’intention de chercher à mettre fin rapidement à la guerre. Au contraire, il affirme explicitement que « d’importantes conditions de l’accord doivent être améliorées, même si cela signifie que les négociations prendront plus de temps ». Bien que le Hamas admette que « ses capacités militaires ont été affaiblies », il estime qu’il n’est pas nécessaire de chercher à obtenir une cessation immédiate des hostilités, malgré les souffrances de la population de Gaza.
Contrairement aux déclarations de propagande du Hamas destinées à la communauté internationale, qui recyclent les allégations de « milliers de victimes civiles palestiniennes », le document ne mentionne pas une seule fois les civils palestiniens.
Le chef du Hamas, Yahya Sinwar, détient l’enfant d’un combattant des Brigades Al-Qassam. Sinwar est en fuite depuis le 7 octobre et n’a pas été retrouvé malgré les efforts des services de renseignements israéliens et américains.
Le document détaille également la manière dont le groupe terroriste entend exploiter les otages capturés le 7 octobre lors des négociations. L’essentiel de la question est contenu dans une instruction qui apparaît explicitement dans le document : « La pression psychologique sur les familles des prisonniers doit continuer à être exercée, aussi bien maintenant que pendant la première phase [de libération des otages dans le cadre d’un accord et d’un cessez-le-feu] afin que la pression publique sur le gouvernement ennemi augmente. »
Cette stratégie se reflète dans la diffusion répétée de vidéos dans lesquelles les otages sont obligés de critiquer le gouvernement israélien et de supplier d’être libérés à tout prix.
Les terroristes entendent continuer à exploiter les otages pour faire pression sur Israël même si des accords sont conclus et qu’un cessez-le-feu entre en vigueur. « Au cours des négociations en vue de la deuxième phase [de l’accord], le Hamas permettra aux représentants de la Croix-Rouge de rendre visite à certains prisonniers en signe de bonne volonté et de transmettre des messages de leur part à leurs familles », précise le document.
Les représentants de la Croix-Rouge n’ont pas été autorisés à rendre visite aux otages depuis le 7 octobre.
Cette démarche vise à accroître la pression sur les familles des otages et, à travers elles, sur le gouvernement israélien, pour le forcer à prolonger le cessez-le-feu même si le Hamas ne respecte pas ses conditions ou sabote délibérément la poursuite de la libération des otages.
Une autre partie du document est consacrée à la question de savoir comment influencer la communauté internationale pour favoriser la reconstruction de la puissance militaire du Hamas. Il propose entre autres l’adoption des « mesures diplomatiques » suivantes : les négociateurs du Hamas proposeront de « stationner des forces militaires arabes le long de la frontière nord et est » de Gaza, dans le but que ces forces « servent de tampon pour empêcher l’ennemi d’entrer dans Gaza après la fin de la guerre jusqu’à ce que le Hamas se réorganise et reconstruise ses capacités militaires ».
En d’autres termes, le Hamas prévoit de reconstruire ses capacités perdues sous la protection des armées arabes déployées comme prétendues forces de maintien de la paix.
Qui constituera la base de la nouvelle structure de commandement du groupe terroriste ? Le document contient également une réponse à cette question. Il détaille certaines des principales exigences du Hamas envers Israël, notamment la libération de 100 terroristes condamnés à la prison à vie en Israël, qui pourraient remplacer les commandants éliminés par l’armée israélienne au cours de la guerre.
Le document expose également la manière dont le Hamas manipule les médias en Israël et dans le monde. En cas d’échec des négociations, le Hamas demande à ses membres de dire aux médias qu’Israël a rejeté la proposition de compromis formulée par les États-Unis. Quels que soient les faits, la position du Hamas sera qu’il a accepté l’accord et que celui-ci n’a échoué qu’à cause de « l’entêtement israélien », de sorte que dans tous les cas, « le Hamas ne sera pas considéré comme responsable de l’échec des négociations ».
JForum.fr & JC