Le récent attentat, qui a couté la vie à l’un des étudiants mariés de cette institution, Yehouda Dimentman הי »ד, a attiré l’attention à nouveau sur ce lieu d’étude de la Tora et sur son histoire, marquée depuis quelques années par une lutte incessante en faveur de son existance sur place et par les difficultés que rencontrent les gens de ‘Homech pour obtenir le droit de rester dans ce site.
‘Homech a été fondé en 2005 comme étant une installation non religieuse en Samarie, basée sur cinq anciens villages des temps historiques anciens (de là son nom, ‘Homech). Son installation n’a pas été reconnue, et dans le cadre des retraits d’Israël des territoires de Judée et de Samarie, ses habitants ont été expulsés. Toutefois, au courant des années suivantes, d’autres personnes se sont rendues sur le terrain et s’y sont installées, y compris la Yechiva de ‘Homech. De temps à autre, les habitants et la Yechiva sont dérangés par les forces de l’ordre israéliens et sont expulsés, mais ils y reviennent bien vite.
Là, l’attentat en question a donné aux habitants de ‘Homech l’occasion d’exiger une autorisation globale en faveur de leur village. Le membre de la Knesset Yom Tov Kalfon, membre de Yemina (!), s’efforce d’empêcher l’évacuation de la Yechiva et y a rendu visite une semaine avant l’attentat (notre photo devant la tour d’eau, seul élément emblématique restant des périodes précédentes). De même, le président de ce parti, le député Nir Orbach, a déclaré devant la commission de la Knesset qu’il travaillait pour empêcher l’évacuation.
Dans le même temps, l’opposition poursuit la pression publique et appelle à empêcher l’évacuation de la Yechiva, et se rend sur place afin de briser le siège. Hier, tard dans la nuit, plusieurs membres de la faction du sionisme religieux et le député Shlomo Qarai du Likoud s’y sont rendus.
Plus tard, le député Yitzhak Pindrous du judaïsme de la Tora et le député Moshe Arbel du Shas devraient également arriver. Le ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked et Orbach sont venus dans la journée pour réconforter la famille de Yehouda Dimentma, laquelle a déclaré elle aussi qu’elle attendait cette autorisation, considérant cette situation comme étant une « blessure personnelle ».