Le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme, BNVCA, s’insurge du décret discriminatoire envisagé par l’Union Européenne. Le BNVCA est scandalisé, qu’au lendemain d’un procès où la motivation antisémite des terroristes a été confirmée, l’Union Européenne envisage une nouvelle fois de remettre en cause l’un des fondements du judaïsme : la cacherouth et l’abattage rituel. « L’étourdissement préalable d’un animal lors de son abattage peut être imposé dans l’Union européenne sans qu’il nie pour autant la liberté des cultes et les rites traditionnels juif et musulman, a estimé jeudi 17 décembre la Cour de justice de l’UE ».
Faut-il rappeler que le judaïsme requiert l’abattage rituel sans étourdissement préalable, depuis des millénaires. Les nazis ne l’avaient pas oublié, en promulguant d’importantes législations relatives aux droits des animaux et à la protection de la nature, avec notamment la loi interdisant l’abattage rituel des animaux dès le 21 avril 1933. Un régime qui fut aussi cruel avec les animaux, des choses « Sachen », qu’avec les hommes.
Aucun Juif ne peut lire un tel projet sans sentir se refermer sur lui une stigmatisation de « barbarie » injustifiée. Les espèces d’animaux désignés par le judaïsme pour être cachers ont la particularité d’avoir en commun une artère qui alimente le cerveau, cette artère est tranchée avec un couteau dont la lame est parfaitement aiguisée, afin d’être le plus rapide possible et diminuer la souffrance animale. Des études scientifiques comparatives ont établi que la souffrance animale dans le cas de l’abattage rituel n’est pas supérieure à celle d’un abattage non-rituel. Car dans tous les cas, l’animal souffre. La question des conditions de transport et de l’alimentation des animaux, qui a donné lieu à des milliers de bêtes tuées au moment de la vache folle, ne soulève guère d’émotion. La Tora préconise qu’avant de se nourrir, le propriétaire doit d’abord nourrir ses animaux : là aussi depuis des millénaires.
D’où vient la cécité sélective qui n’est aveuglée que par l’abattage rituel juif ? Car les musulmans acceptent l’étourdissement préalable. Ce ciblage s’inscrit-il dans un programme plus vaste qui, pour se soumettre à certains, voudrait faire partir les 1,3 millions de Juifs, restant aujourd’hui en Europe ?
Le BNVCA va écrire à la Présidente de l’Union Européenne ainsi qu’aux députés français siégeant à Bruxelles pour leur demander de s’élever contre ce décret discriminatoire. Le BNVCA demande au Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation français de prendre la mesure des conséquences d’un tel projet et de renoncer à vouloir chasser les Juifs d’Europe et de France, car interdire l’abattage rituel c’est indiquer aux Juifs qu’il n’y a plus de place pour eux et leur mode de vie.
