Lors du dernier cycle de conflit entre Israël et les groupes djihadistes à Gaza, huit combattants du Jihad Islamique Palestinien ont été tués par Tsahal. L’un de ces combattants terroristes s’appelait Bilal al-Banna, commandant de l’unité de défense aérienne.
Al-Banna n’était pas simplement commandant de défense aérienne pour la branche armée du jihad islamique, mais un participant actif au lancement de ballons explosifs vers Israël. Al-Banna faisait partie de l’Unité Foudroyante, une unité située à la frontière, associée au Jihad Islamique.
Des preuves accusent ces djihadistes impliqués au sein de diverses unités, actives dans le lancement de chargements explosifs et en ballons incendiaires vers Israël. Il ne s’agit pas d’une nouvelle révélation. Groundbrief avait, précédemment, découvert des miliciens djihadistes enrôlés au sein d’unités frontalières, ceci suggérant que les groupes terroristes contrôlent l’activité des unités frontalières près de la barrière sécuritaire de Gaza.
Egalement, on pense qu’Al-Banna est impliqué dans une opération terroriste qui a échoué, lors du dernier cycle du conflit. Lui et d’autres djihadistes ont tenté de prendre pour cible un hélicoptère Apache de Tsahal, avec un missile anti-aérien, mais ils ont été tués avant qu’ils n’aient eu le temps de faire feu. Les preuves de l’implication d’un commandant dans les activités d’une unité de harcèlement frontalier sont plutôt rares. La majorité des membres des unités de harcèlement frontalier, qui appartiennent aux groupes terroristes, sont des membres combattants de niveau inférieur. Il est probable qu’il y ait plus de commandants impliqués dans l’activité de harcèlement des unités frontalières contre Israël. Alors que le potentiel de violence menace à la frontière de Gaza, d’autres preuves indiquant l’implication de commandants sont susceptibles de survenir. |
