Un avion turc a survolé l’Afghanistan pendant une heure, osé atterrir et sauver 324 Turcs

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Dans une opération audacieuse, Turkish Airlines a sauvé plus de 300 Turcs du sol afghan, malgré l’annulation des dix vols hebdomadaires vers le pays. L’avion aurait volé pendant environ une heure dans les airs jusqu’à ce qu’il atterrisse à l’aéroport de la capitale divisée de l’Afghanistan.

Be’hadré ‘Harédim

Turkish Airlines a secouru 324 passagers de Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, avec une grande audace. Le vol de la compagnie a réussi à se rendre en Afghanistan et à atterrir à l’aéroport lundi au milieu de la panique générale dans ce pays déchiré par la guerre, et a redémarré avec plus de 300 passagers.

Le vol 706 d’un Boeing 777 a décollé lundi d’Istanbul, la capitale de la Turquie, à destination de l’aéroport international de Kaboul. L’avion est entré dans l’espace aérien afghan depuis le Turkménistan voisin et est resté dans l’air pendant près d’une heure avant d’atterrir à Kaboul à 19h44.

Le vol retour vers Istanbul était initialement prévu à 8h15, selon le site Flightradar24 qui suit les vols internationaux, mais en fait l’avion a décollé après 13h00.

L’avion a finalement décollé avec 324 passagers, tous citoyens turcs, a rapporté le site Web turc Hurriyet Daily News, décrivant la mission comme un « vol spécial de Turkish Airlines ». Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevluth Chebushulu, a déclaré aux médias de son pays : « Nous recueillons maintenant les demandes de nos citoyens. Nous allons offrir une option à ceux qui souhaitent quitter l’Afghanistan en coordination avec d’autres institutions compétentes, nous avons terminé les préparatifs nécessaires », a-t-il dit.

Turkish Airlines, qui opère normalement 10 vols entre Istanbul et Kaboul chaque semaine, selon le journal turc, a depuis annulé tous ses vols à destination et en provenance d’Afghanistan.

Pendant ce temps, les efforts des États-Unis et de la Grande-Bretagne pour faire sortir tout le personnel de l’ambassade, y compris des milliers d’Afghans qui travaillaient pour les États-Unis et la Grande-Bretagne, se sont poursuivis après la chute du pays aux mains des talibans.

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