WASHINGTON, 10 septembre (Reuters) – Il est possible qu’un autre pays s’associe prochainement à l’accord de normalisation des relations entre Israël et les Emirats arabes unis, a annoncé jeudi Donald Trump.
La cérémonie de signature de l’accord conclu le 13 août sous la houlette des Etats-Unis aura lieu le 15 septembre à la Maison blanche. Les négociateurs ont essayé d’y associer d’autres pays du Golfe, comme Bahreïn et le sultanat d’Oman.
Sans dire quel pays pourrait être le prochain, le président des Etats-Unis a prédit que l’Arabie saoudite finirait par le faire.
« Vous verrez d’autres pays arriver assez rapidement et nous pourrions avoir la paix au Proche-Orient. Je pense qu’en fin de compte, plusieurs pays vont s’associer. Les grands vont arriver. J’ai parlé au roi d’Arabie saoudite, donc nous nous parlons. Nous venons de commencer le dialogue et on les verra arriver », a promis Donald Trump.
Quant aux Palestiniens, qui ont dénoncé l’accord, ils finiront, selon lui, par « rentrer au bercail » et par renouer le dialogue.
« Je suis franchement surpris qu’ils ne soient pas venus plus tôt à la table » des négociations, a-t-il poursuivi, ajoutant que les Etats-Unis envisageraient de lever le gel de l’aide en leur faveur en cas d’accord.
L’Autorité palestinienne n’est pas parvenue à convaincre les Etats membres de la Ligue arabe de condamner l’accord israélo-émirati mercredi.
Ramallah redoute qu’il ne remette en question la position des Etats membres de la Ligue, qui ont fait du retrait israélien des territoires occupés et de la création d’un Etat palestinien les conditions de la normalisation de leurs relations avec Israël.
Sans évoquer l’accord, le prince Fayçal ben Farhan, ministre saoudien des Affaires étrangères, a réaffirmé mercredi le soutien de Ryad à la création de cet Etat dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
(Alexandra Alper, Steve Holland, Lisa Lambert and Matt Spetalnick, version française Jean-Philippe Lefief)